Dernière édition par thestral. le Sam 6 Jan - 3:03, édité 4 fois
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches PJ. Sam 6 Jan - 0:25
tito elias de martino
ft. lorenzo henrie
carte d'identité
⊱ AGE : 17 ans. ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 14/02/1926, Italie (Rome). ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : italien d'origine américaine. ⊱ STATUT SOCIAL : célibataire. ⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel. ⊱ GROUPE : insurgés.
⊱ TALENTS : soigneur (+ marche-ombre, guerrier). ⊱ PARENT DIVIN : zeus ⊱ POUVOIRS : électrurgie, atmokinésie, téléportation, aérokinésie. ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : un xiphos en bronze céleste, léger et facilement manipulable qui correspond parfaitement à sa silhouette élancée et discrète, qui prend la forme d'un briquet. un aigle est gravé sur son manche. + un couteau papillon en bronze céleste. objet magique: bracelet brésilien dont les fils de laine changent de couleur en fonction de la nature de la personne en face de lieu (vert si créature mythologique, rouge si monstre, orange si demi-dieu, doré si dieu, bleu si mortel). ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : chez les insurgés depuis février 2015.
caractère
acerbe + de mauvaise foi + intransigeant, avec lui il faut tout donner sinon autant dégager + mesquin + lâche face aux sentiments + agressif et incompris, il fait de son mieux pour ne pas paraître trop mauvais parce que, dans le fond, tout ce qu'il veut c'est trouver sa place quelque part + cache un côté sombre + sang-chaud et excessivement impulsif: agit, puis réfléchit ensuite + fonceur + a tendance à se la jouer solo car il a souvent eu à survivre par ses propres moyens dans sa dernière année de vie + a beaucoup de mal à s'intégrer dans un groupe + il respecte la hiérarchie + jaloux + très possessif, ce qui est à lui est à lui, et ça marche aussi pour ses proches + vengeur + auto-destructeur + a tendance à paraître assez froid + ne veut avoir aucune attache + traumatisé par son expérience des camps de concentration.
rusé + intelligent + a un bon fond + minutieux dans tout ce qu'il entreprend + déterminé + ambitieux + séducteur + juste, il est allergique à l'injustice + débrouillard + tenace + protecteur + fidèle en amour contrairement à son père, mais jusqu'à ce jour aucune fille n'a su prendre son cœur donc bon + sinon, il est assez frivole et va voir à droite et à gauche, sa gueule d'ange sait charmer les filles + passionné + généreux + combattif + courageux + ne se laisse jamais marcher sur les pieds + n'hésite jamais à donner son avis + malgré tout ses défauts, sa plus grande qualité (qu'il tient de sa mère mortelle) est qu'il est capable, contrairement à beaucoup d'autre, de reconnaître la beauté intérieure chez les autres + leader + toujours prêt à reconsidérer ses décisions.
Histoire
- 14 février 1931 - son enfance en italie, petite soeur (cosima) et mère (nerina) < italienne et américaine, lui apprend à parler l'anglais. beau père (virgilio). - sa famille est raflée à Rome en 1943, la mère de son beau père étant juive. cependant sa mère, sa soeur et lui ne le sont pas, de même que son beau père qui s'est désintéressé de la foi. ils sont quand même raflés. 12 ans déporté avec sa famille dans un camp de transit en 1943 (il s'appelait risiera di san sabba) puis à auschwitz I avec son beau père (qui meurt dans les mois suivants car il avait un coeur fragile) où il travaille jusqu'à la fin de la guerre. sa mère et sa petite soeur, elles, sont envoyés à Auschwiz II où elles seront envoyées dans les chambres à gaz à peine arrivées. - quand les alliés attaquent et que les camps sont abandonnés par les nazis, il participe à la marche de la mort d'auschwitz I (janvier 1945) et y survit. il est laissé pour mort par les SS, mais est trouvé par des paysans polonais qui s'occupent de lui. - il meurt quelques jours plus tard, dévoré par un monstre, après s'être remis de ses blessures et faire sa première sortie dehors. - revient à la vie en février 2015, faille dans les enfers, trouvé par un insurgé qui le ramène avec lui au bunker
derrière l'écran
pseudo | prénom
âge : ici. + présence : ici, approximativement. + personnage inventé ou scénario/pv : ici. + un dernier mot ? ici.
+ retrouver les fiches de bowie, ebony ça serait cool
défauts; Anxieuse • Cassante • Cynique • Désinvolte • Distraite • Empathique (disons qu'en fait, elle s'adapte aux émotions autour d'elle. Si tout le monde est sur les nerfs, elle le sera automatiquement. Si tout le monde est calme et reposé, elle le sera. Elle est très influençable en ce qui concerne l'atmosphère dans un groupe, bien malgré elle.) • Émotive • Expressive • Franche • Indépendante • Maniaque • Méfiante • Nerveuse • Obstinée • Rancunière • Rêveuse • Sensible • Susceptible • Têtue .
⊱ AGE : 18 ans ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE :22/09, New York. ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : franco-américaine. ⊱ STATUT SOCIAL :célibataire. ⊱ ORIENTATION SEXUELLE :hétérosexuelle. ⊱ GROUPE : prisonniers grecs.
⊱ ÉLÉMENT : air. ⊱ PARENT DIVIN : Apollon ⊱ POUVOIRS : Guérison& Antidote.⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : un arc& un carquois qui ont la faculté de se transformer en deux bracelets sur le poignet droit et une épée tranchante en bronze céleste et au manche d'or dont les extrémités sont gravées comme une feuille de laurier.
Vous savez, je suis née à New York, et j'y ai vécu depuis toujours, avec ma mère qui était française d'origine américaine. Il y avait mon beau-père aussi, mais lui je ne l'ai jamais aimé. Il était beaucoup trop méchant et dur avec moi, et puis ça se voyait qu'il ne pouvait juste pas ma saquer parce que j'avais toute l'attention de ma mère et que pour elle, il passait après moi. Ma mère a toujours su ce que j'étais, mais elle ne m'a jamais avoué qui était mon père et quelles étaient mes capacités, alors j'ai toujours vécu dans l'ignorance de mes vraies origines, tout en sachant que l'homme avec qui nous vivions ma mère et moi n'était ni mon père, ni personne pour moi. De toute façon, je le détestais autant que lui me détestait, alors je vous laisse imaginer la gueule des repas en famille de noël, du nouvel, en fait tous les repas que l'on faisait le soir. Tous les deux, on ne faisait que se cracher sur la gueule matin midi et soir, alors à force on s'y habitue vous savez. Mis à part le fait que je vivais avec un homme que je haïssais plus que tout, ma mère se raccrochait à lui parce qu'elle en voulait pas être seule. Pourtant, je savais qu'elle pouvait avoir mieux que ce gros boulet, alors je ne comprenais pas pourquoi elle ne le virais pas de la maison et se trouve quelqu'un d'autre (j'étais ouverte à n'importe quel potentiel nouveau beau-père tant qu'il n'était pas comme cet abruti que l'on se coltinait depuis ma naissance). Le métier que faisait ma mère? Elle était conservatrice dans un musée mythologique tandis que l'autre con était architecte, et je devais avouer qu'il était plutôt doué malgré son caractère insupportable. Mais j'étais heureuse malgré quelques petits points noirs (enfin, énormes points noirs) sur ce tableau immaculé, et c'était ce qui comptait. J'étais certes hyperactive (d'ailleurs, cela énervait beaucoup mes professeurs même si ils savaient que ce n'était pas de ma faute, de ce fait ils me hurlaient dessus: injustice!) et dyslexique (j'avais beaucoup de mal avec ça, mais mes professeurs étaient beaucoup plus compréhensifs envers ma dyslexie plutôt que mon hyperactivité) mais cela ne m'empêchait pas de travailler correctement. Ces deux problèmes étaient plutôt... problématiques effectivement, et rien ne parvenait à m'aider alors je bougeais beaucoup, faisais des activités pour tenter de compenser (de l'athlétisme, de la danse, de la boxe et j'en passe..) mais ça ne durait jamais bien longtemps; je me faisais toujours renvoyer parce que je me disputais avec les autres enfants jusqu'à en venir aux poings des fois.
Tout était normal dans ma vie. J'étais une gamine comme les autres vous savez; j'allais à l'école, j'avais de bonnes notes, de mauvaises, des amis, des ennemis, des connaissances, des activités, des passions, des loisirs, des petits amours, des envies, des rêves, des joies. Bref, une gamine normale quoi. Mais ce jour, ce jour qui marqua mon esprit pour toujours, qui changea mon mode de vie à tout jamais. Je me rappelle, c'était un samedi soir et je faisais mes devoirs, dans ma chambre, tandis que mon beau père lisais son journal paresseusement devant la télé en lâchant des rots de temps en temps. Je me rappelle même sur quoi je travaillais; j'avais douze ans, j'étais au collège et je travaillais sur un travail de géométrie en maths, un peu comme les théorème de Pythagore mais en plus simple (je n'avais seulement que douze ans hein). Alors, mon stylo plume rose était en train d'écrire sur la feuille en même temps que je réfléchissais jusqu'à ce qu'un cri de douleur ne me fasse hurler à mon tour de peur. Automatiquement, je laissais tomber mon joli stylo rose par terre pour courir dans la cuisine là ou ma mère se tenait le pouce en se mordant la lèvre: elle s'était coupé le doigt, une profonde entaille parcourrait son pouce et ça lui faisait un mal de chien, du moins d'après la douleur qu'il y avait sur son visage. Elle ne voulait pas plus crier pour ne pas que j'aie peur, qu'est ce qu'elle était courageuse. Mon beau-père avait accouru, et ce fut quand je vis l'état du pouce de ma mère que j'agis toute seule, comme si une voix me disait quoi faire dans ma tête pour soulager ma mère. Le regard vide, je pris la main blessée de ma mère dans les miennes et fermais les yeux. Lumière blanche très intense, limite aveuglante. Ce fut glauque, mais le sang qui avait coulé re-rentra à l'intérieur du corps de ma mère et la plaie se referma... et elle arrêta aussitôt de se mordre les lèvres, toute la douleur évanouie. Un miracle? C'était vraiment ce que pensait mon beau-père qui posa un regard malsain sur moi, tandis que ma mère se disait qu'il était temps de me dire la vérité. Moi? J'étais trop choquée pour penser quoi que ce soit vous savez, j'étais toute pâle et à la limite du vomissement tant le spectacle avait été effrayant et glauque. Alors qu'elle me prenait par les épaules pour m'emmener dans ma chambre, ma mère fit signe à mon beau-père de retourner regarder la télé, et lui dit qu'elle devait me dire quelque chose quant à ce qu'il venait de se passer. Dans la tête de cet enfoiré s’échafaudaient déjà des plans pour me vendre et utiliser mon pouvoir pour gagner encore plus d'argent, et ça, c'était vraiment pas bien. Quand je retrouvai l'ambiance protectrice et accueillante de ma chambre, je me mis à pleurer sans comprendre ce qu'il s'était passé et me jetai dans les bras de ma mère tandis qu'elle ma caressai le dos; et là, elle se mit à me parler de mythologie, la chose la plus bizarre qu'il lui soit donné de faire en vu de la situation. Je venais de lui recoller le doigt, et elle me parlait de dieux grecs?! Je ne comprenais pas où elle venait en venir, honnêtement. Elle me demanda ensuite de lui dire ce que je savais d'Apollon. Mais qu'est-ce que j'en avais à faire d'Apollon en cet instant précis? Quedalle, rien, nada nothing! Serrant les poings, je lui dis alors tout ce que je savais: c'était le frère jumeau d'Artémis, il avait aimé Daphné jusqu'à ce qu'elle soit obligée de finir transformée en Laurier pour lui échapper, il était le dieu de la médecine de la poésie et du chant, il était beau et poétique, il aimait beaucoup les haïkus. Et là, elle fit une chose encore plus insensée; elle sourit et me dit que c'était mon père. Et à ce moment, dans ma tête, ce fut le bug total. Je ne la croyais pas, mais alors pas du tout. Mais à bout d'arguments et d'une longue discussion elle finit par me convaincre, et me dit que j'allais sûrement vivre des choses bizarres dans les mois à venir maintenant que j'étais au courant de tout ça. Ma mère fumait, c'était évident. Tssss. Sans comprendre, je la regardai lors sortir de ma chambre, et je me mis ensuite à pleurer dans mes coussins par la suite, perdue et espérant faire un cauchemar.
Je m'y fis plutôt bien à cette annonce de ma mère. Nan je déconne en fait j'étais hyper perturbée, tellement que mes notes chutaient et que je n'étais plus rien en cours. Je me battais de plus en plus, mais c'était une façon d'extérioriser ma colère face à mon vrai père (Apollon) qui ne m'avait jamais donné signe de vie et m'avait laissé avec l'autre con, de l'incompréhension envers ma mère qui ne m'avait jamais rien dit et de la haine envers ce monde qui me laissait me démerder toute seule. Et puis c'était quoi cette histoire d'endroit pour gens comme moi que l'on viendrait me chercher et tout? Ma mère avait-elle commencé à fumer un peu, cela expliquerait tout ça. Et puis, elle avait peut-être rêvé quand elle avait recollé le doigt de sa mère, si ça se trouve tout ça n'était qu'un rêve, oui, c'était sûrement ça! Je me rappellerais toute ma vie ce jour où mon beau-père était venu me chercher au collège et m'avait emmené à l'hôpital. Inquiète, je lui avais demandé si ma mère était malade, mais il ne m'avait pas répondu ce salaud! Il s'était contenté de me lancer un 'ta gueule' et de cracher par la fenêtre. Juste après, il s'était garé et m'avait forcé à sortir de la voiture pour m'emmener dans le rayon cardiologie, puis dans le coin où les personnes sur le point de mourir étaient emmenées. Tremblante, j'étais entrée dans la pièce où il m'avait poussé tandis qu'une femme était penchée au-dessus du lit d'un adolescent qui devait avoir plusieurs années de plus que moi. Il était très pâle, et ne bougeait pas. Choquée, je jetais un regard incompris à celui qui m'avait amenée ici qui me fit signe avec brutalité de poser ma main sur le cœur du garçon. La mère, qui venait juste de nous voir entrer nous demander avec agressivité qui nous étions, et je compris. Ce connard. Il voulait juste m'exploiter! Cependant, nous n'avions pas remarqué la jeune fille qui nous suivait depuis la sortie de l'école, un sourire malsain sur le visage. Moi-même je n'avais rien vu, à vrai dire j'étais tellement fatiguée que je ne me rendais compte de rien. Alors que nous traversions une ruelle sombre, la femme poussa un cri strident semblable à quelqu'un qui faisait grincer ses ongles sur un tableau, ce fut insupportable. Mon beau-père se bouche la oreilles et tomba au sol, et moi ben... je restais debout toute seule comme une conne face à ... une femme qui n'avait plus rien d'humain. Des ailes sales, un regard fou, des serres, en fait elle ressemblait à un croisement entre un coq et.. un truc pas humain. Alors, je fis ce que toute gamine de douze ans aurait fait: j'ai hurlé à l'aide et je me suis mise à courir. Inutile de vous dire que la Harpie (ouais bon à l'époque je ne savais pas ce que c'était d'accord, en fait je croyais même que c'était un cauchemars) tentait de m'attraper avec ses serres, le truc c'est que je courrais un peu trop vite pour sa vieille carcasse. Alors que j'allais m'engouffrer dans une maison, quelqu'un me tira sur le côté et me prit dans ses bras. Alors que je gigotais et hurlais à l'aide, que je hurlais qu'on me kidnappait, celui qui venait de me kidnapper me plaqua une main sur la bouche et me souffla; «Chhht! J'suis là pour t'aider moi, j'vais pas te bouffer je mange que de l'herbe pas les gamines de dix ans! » L'idée de lui hurler que j'avais douze ans m'effleura l'esprit mais je me tus. Il était brun, et il avait une casquette sur le tête, et je ne fus même pas choquée quand je vis des cornes sur sa tête et qu'il avait des jambes de bouc. Un satyre. Après Apollon, et des plaies qui se referment il ne manquait plus que ça. Alors que nous passions dans un endroit où il y avait plus de lumière je pus détailler notre agresseur qui en fait, si mes cours de mythologie ne me faisaient pas défaut, était une harpie, ou quelque chose comme ça. Génial, une harpie. Et si on invitait des goules pendant qu'on y était? Et les Parques? J'entendais mon père hurler au kidnapping, les poings levés vers le ciel, mais je savais très bien qu'il était en colère après ce satyre parce qu'il ne pourrait plus utiliser mon pouvoir, ce connard. Tremblante, perdue et sans rien comprendre, le satyre s'arrêta de courir et profita d'un instant de répit pour me poser sur le sol et me regarder dans les yeux; « Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Je suis Rupert, ouais ça craint comme prénom. Et j'suis un satyre, comme t'as pu le remarquer. Je t'ai suivie toute la journée, et j'ai attendu le bon moment pour venir te chercher; il faut que je t'emmène dans un endroit où il y a des gens comme toi, d'accord? » Ah, ouais effectivement le pauvre, ses parents avaient été cruels sur ce coup là. Naïvement, je lui avais alors demandé; « Un endroit pour les gens spéciaux? » Lui il avait hoché la tête d'un air rassurant et m'avait dit; « Oui, ne me lâche surtout pas la main sinon on va se perdre de vue, il va falloir qu'on traverse la forêt. Mais il peut y avoir des monstres dedans, alors il ne faudra pas que tu aies peur d'accord? » j'avais simplement hoché la tête, la gorge beaucoup trop serrée pour pouvoir parler.
Et c'est là que tout commença. A douze, je tenais la main d'un satyre (si je me souvenais bien de mes cours de mythologie ce mec en était un) tandis qu'une vieille harpie puante nous poursuivait en alertant d'autres monstres qui ne devraient pas tarder à arriver. Je me raccrochais à cette main comme si c'était une bouée qui m'empêcherait de me noyer. Les larmes aux yeux, je sautais par dessus les branches avec autant d'agilité et de vitesse que je pouvait. Bientôt je courrais aussi vite de Rupert, c'était limite si je ne le traînais pas derrière moi comme une vulgaire loque (les effets magiques de l'adrénaline vous savez..). Durant de longues minutes nous avions couru dans la forêt en échappant aux serres de cette harpie, nous arrivâmes enfin à ce fameux endroit pour gens spéciaux. Enfin, c'était ce que je supposais J'étais beaucoup trop occupée à courir pour ma fiche à l'intérieur de cette enceinte protectrice, serrant très fort la main de ce satyre de Rupert qui avait autant les j'tons que moi mais ne le montrait pas. Il s'arrêta soudainement de courir et mit ses mains sur ce qui devait lui servir de genoux pour reprendre sa respiration, tandis que je lui hurlais de courir Il me fit un signe de la main apaisant sans voir la harpie foncer sur lui. Je fis alors une chose très lâche; je me mis à reculer, trop effrayée à la vue de cette créature immonde fonçant sur le satyre vulnérable. « Fiouuu j'ai cru qu'on n'y arriverait jamais ahah! » « RUPERT VIENS ICI ELLE EST DERRIÈRE TOI! » Avec horreur, je continuais de m'agiter pour lui dire de venir, mais je fus complètement choquée quand l'immonde bestiole s'écrasa contre un mur invisible. Amusant. « Dans ta face grognasse. Allons-y Chelsea. » « Mais.. mais.. et comment tu connais mon prénom? Et.. et.. » Il me fit un sourire et mon poussa en avant, me faisant aussitôt entrer dans cet endroit si spécial et.. magique. Me faisant toute petite, je me collais contre la seule personne en qui j'avais un minimum confiance, frissonnant quand des arbres se transformaient en femme pour me dire bonjour et que des adolescents armés comme des gladiateurs venaient me souhaiter la bienvenue en me disant que mon aura était 'bienveillante et lumineuse'. C'est quoi une aura? Et puis, certains me demandaient qui était mon parent divin comme si c'était la routine! Je leur répondais alors avec méfiance; « Euh, Apollon d'après ma mère.. » certains me jetaient des regards admiratifs en me répondant tandis que d'autres me lâchaient des reniflements méprisants se croyant supérieurs. Ceux-là, j'pouvais d'office pas les saquer. Rupert me dit au revoir tandis que je le regardais partir comme si j'étais seule au monde, mais un groupe de mon âge vint me chercher pour me conduire à l'endroit où je dormirais, ils me disaient que ça allait me plaire et que je serais avec mes frères et soeurs. Wait, a minute please. Mes frères et soeurs? J'avais des frères et soeurs? Nooon sérieux? Sérieux de chez sérieux? Mais c'était génial! Mais ce qui me surprit le plus ici, ce fut la façon dont les gens étaient aussi familiers entre eux, je n'étais pas habituée à tout ça... Bref, je me fondis parfaitement dans les décor et dès les premières semaines je me sentis comme chez moi. J'écrivais à ma mère, ou je l'appelais quand c'était possible. Des fois je lui rendais visite quand l'autre con n'était pas là, mais je passais beaucoup de temps à la colo: je ne savais pas que j'allais y rester six ans, et plus encore tellement je m'y sentais bien.
La colonie devint automatiquement ma nouvelle maison avec des hauts, des bas, des loisirs, des passe-temps, des amis, des ennemis, des rencontres, des connaissances, des passions, des devoirs, des cours. Eh oui, il y avait des cours aussi, mais surtout de mythologie et de combat. Je sus par la suite que j'étais capable de lire le grec ancien et que c'était à cause de ça que j'étais dyslexique, car mon cerveau était fait pour cette langue oubliée. Et c'était à cause de mon sang divin que j'étais hyperactive, comme la plupart des autres demi-dieux comme moi. Six années qui passèrent joyeusement, sans beaucoup d'ombre. Ma capacité à pouvoir aussi soigner les animaux m'attira la sympathique des dryades et des satyres, très proches de la nature. Mais tout ne peut pas rester parfait indéfiniment, une ombre vint bientôt voiler ce sombre tableau. Il y eut une guerre, des morts, beaucoup de morts. Je me souviens encore de cette horrible journée, tout avait l'air de si bien se passer, tout était si.. si parfait! Le soleil brillait, nous riions en chœur, nous disputions, nous parlions de sujets idiots et sans importance, et alors que l'on ne s'y attendait pas le pire arriva: une attaque. Les partisans de Gaïa, la terre mère, qui se réveillait petit à petit. Des jets fusaient de tous les côtés, des balles, des flèches, des lions, des monstres, d'autres demi-dieux qui nous avaient trahis.. raaaah ces traîtres. Ébranlée, j'avais tenté de me battre, mais je n'étais pas douée à l'épée comme j'étais douée à l'arc, même si dans les deux cas je n'étais parfaite je me débrouillais très bien pour tirer des flèches. Bref, alors que je parvenais à me débarrasser d'un ennemi (oui bon j'avais quand même mit dix minutes à le faire hein!) j'entendis quelque chose qui ressemblait à un bêlement étouffé. Criant, je me mis à courir vers la source de ce bruit, faisant abstraction de mon envie de partir à toutes jambes, et je vis Rupert, devant un groupe de très jeunes demi-dieux (entre dix et treize ans) avec en face un assaillant de très haute corpulence qui s'apprêtait à euh.. lui trancher la tête. Sans comprendre, je vis l'épée s'abattre mais je me jetai en avant pour sauver celui qui m'avait sauvée il y avait de ça six longues années; « NOOOOOON. » résultat? L'épée me coupa profondément le bras, mais je me relevai aussitôt pour faire signe au satyre et au petit groupe de fuir pendant qu'ils le pouvaient. Soulagée, je les regardai partir et je me mis alors à grimacer de douleur; saloperie! L'ennemi (qui ressemblait plus à un animal qu'un humain d'ailleurs) s'apprêtait à me poser le coup fatal, mais alors qu'il allait enfin m'arracher la tête, quelqu'un s'occupa de lui arracher la tête. Cette dernière roula à mes pieds, et je la regardai sans rien laisser paraître pour marcher en vacillant jusqu'au cadavre d'un membre du camp, qui avait les yeux ouverts. Perdue, j'étais complètement perdue. J'avais mal, mal au bras, mal où cette épée avait failli m'arracher le bras, mais qui n'avait fait que me faire une profonde entaille. J'observai alors le cadavre vers lequel j'avais vacillé, une gamine de quinze ans qui était arrivée quelques mois plus tôt, et je me laissai tomber à genoux pour lui fermer avec douceur les yeux, en me mettant à pleurer. Génial, qu'est ce que j'étais utile. Pendant que les autres combattaient pour leur vie, moi je me mettais à pleurer sur le cadavre d'une fille à qui je n'avais même pas fait attention, mais que c'est magnifique! Je n'avais rien d'élégant quand je pleure: je hoquète comme une gamine, j'ai les joues et le nez rouge, et le pire c'est que j'ai la lèvre qui tremblote, comme les bébés ouais. Alors que je tremblais sur le cadavre de cette adolescente, quelqu'un s'approcha par derrière et m'assomma d'un coup sec, le résultat fut sans appel; je m'évanouis sans demander mon reste, après tout je n'attendais que ça: dormir et me réveiller.
Le réveil fut un peu... brutal. Alors que j'ouvrai les yeux, je tentai de me relever un peu trop rapidement au goût de mon corps, qui m'envoya un mal de tête et un tournis si terrible que je ne pus m'empêcher de gémir; « Raaaah putain de merde j'ai mal et pourquoi je suis enfermée? Chiroon? Chirooooon?» Allongée sur mon lit, je jetai un coup d’œil à mon épaule: la plaie était toujours là, refermée mais j'avais une cicatrice toute fraîche. Ahahah, génial. Donc, cela voulait dire que ce n'était pas un cauchemar? Nous avions vraiment été attaqués? Sérieusement? Pour de vrai? Par des partisans de Gaïa? Ok. Et euh.. pourquoi j'étais encore là alors? Pourquoi ils ne m'avaient pas tuée? Sans comprendre, je me relevai -plus lentement cette fois-ci - et me mis à avancer lentement jusqu'à l'autre bout de la pièce. J'avançai très lentement pour ne pas brusquer mon corps, et je sortis doucement de la pièce. J'étais toujours à la colonie. Ah, nous avions donc gagné?! Une pensée traversa mon esprit: j'espérais de tout mon cœur que Rupert et le petit groupe avaient réussi à fuir, je n'avais pas envie de m'être faite capturer pour rien quand même, ce serait un peu bête! Non loin de là où j'étais, je vis qu'il y avait d'autres adolescents. Pourquoi est-ce que j'étais toute seule dans la mienne? Pfff, tant pis. Hésitante, je les appelais pour leur demander; « Euh, vous est-ce que vous savez depuis combien de temps que je suis ici, enfin depuis combien de temps je dors? Et qu'est ce qu'il s'est passé?! » « ça va faire deux jours que tu dors, depuis ce qu'il s'est passé. » Ah, ok, voilà qui expliquait tout. Frissonnante, je m'excusais vaguement de tout ce vacarme que j'avais fait et me rappelait qu'en effet, j'avais fait un très long cauchemar, horrible. Tellement horrible que je ne vais pas vous le raconter, je n'ai pas envie de le ravoir en tête. Bref, après ils m'expliquèrent vaguement ce qu'il s'était passé; alors comme ça on avait vraiment pris le contrôle de la colonie?! Et Dionysos, est-ce qu'il avait tenté quelque chose pour nous protéger au moins? Est-ce qu'il avait fuis comme un lâche? Pff, évidemment personne ne pouvait répondre à cette question. Bref, alors au moins d'après ce que je voyais une grande partie des autres membres de la colonie avait réussi à s'enfuir. Bien, c'était vraiment bien. Le truc moins cool c'est que je faisais partie des prisonniers... tss vraiment quelle idiote, j'aurais dû partir en courant au lieu de chialer devant ce cadavre, ou même aller combattre. Mais non, ma foutue émotivité avait pris le dessus, et résultat? BAM capturée et enfermée. Génial, vraiment, super! Et le cauchemar ne faisait que commencer.
Guérison: Un pouvoir pratique certes, mais elle ne fait pas de miracle vous savez. Ce qu'elle peut faire? Elle peut apaiser la douleur des gens, refermer des plaies, guérir certaines maladies (rhume, conjonctivite, tout ça) et aussi les entorses, tendinites et tout ce qui va avec. Son pouvoir marche sur les animaux et sur les humains, mais pour l'instant elle ne l'a testé que très peu sur les animaux. De plus pour l'instant Chelsea n'arrive qu'à apaiser la douleur et refermer des plaies, elle n'est pas encore capable de réparer des fractures ou des entorses, c'est encore hors de sa portée. De plus, cela lui prend de l'énergie quand elle soigne quelqu'un, mais bien sûr cela dépend de la gravité de la blessure. Refermer une plaie prendra moins d'énergie que de guérir une tendinite ou une entorse. De plus, quand elle use de son pouvoir, une lumière apparaît en même temps et est plus ou moins lumineuse en fonction de la blessure. Refermer une profonde entaille fera apparaître une plus aveuglante lumière que de refermer une.. piqûre d'aiguille par exemple. Elle n'est pas capable de guérir les cancers et l’Alzheimer, de plus il n'est pas dans la portée de son pouvoir de rendre la vue à un aveugle, impossible. Tout ça serait du ressort de son père, mais pas d'elle. Elle peut utiliser son pouvoir sur elle, mais seulement pour refermer des petites plaies, et de plus il doit y avoir un contact avec ses mains, donc si elle se prend un coup d'épée au milieu du dos.. elle ne pourra pas refermer la plaie à moins qu'elle soit contorsionniste.
Antidote: Chelsea est capable de trouver un remède à n'importe quel poison, quel qu'il soit. Pour cela, il faut qu'elle aie un contact physique avec ses mains (oui encore) sur la personne infectée, alors, elle absorbe le poison dans son organisme qui se charge de l'éliminer ensuite en le faisait sortir sous forme de larmes noirs de ses yeux, comme si elle pleurait. Le truc c'est qu'elle fait peur quand elle use de ce pouvoir car ses yeux deviennent complètement noir, comme si c'était le néant dans son regard, mais ce n'est que le poison qui remonte par ses yeux et au fur et à mesure qu'elle pleure ils redeviennent normaux. En fait, elle ne trouve pas de remède elle s'occupe simplement de l'absorber et c'est son corps qui fait le travail, elle n'a aucune connaissance en ce qui concerne les remèdes, mais en tout cas c'est un pouvoir qui peut s'avérer utile. Pour l'instant, elle ne le maîtrise pas très bien, son pouvoir marche une fois sur trois, donc bon elle s'entraîne à mieux le contrôler pour pouvoir l'utiliser quand elle en a besoin sans jouer à pile ou face. Elle ne peut pas utiliser tout le temps ce pouvoir car ça lui prend de l'énergie, mais elle peut l'utiliser deux ou trois fois par jour en fonction de l'intensité et de la dangerosité du poison ingéré. Si quelqu'un avale un aliment périmé, elle aurait encore assez d'énergie pour réutiliser deux fois son pouvoir dans la journée, alors que si quelqu'un se fait empoisonner par quelqu'un et que ce poison est en train de le tuer, elle sera H-S pour le reste de la journée. Chaque pouvoir a un revers de la médaille non?
Obligatoire pour les personnages vacants et facultatif pour les autres (Minimum 300 mots) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue.
⊱ PRÉNOM : Elise ⊱ PSEUDO : Brumy ⊱ AGE : 16 ⊱ CÉLÉBRITÉ : Tom Felton ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : écrire ici ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il pue ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? je sais plus ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nope! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday and every night WE'LL BE TOGETHEER. ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventeeeey. ⊱ DERNIER MOT : faim.
Profil:
chef du bungalow Apollon + chef de la troisième phalange, olatris + naturellement douée au tir à l'arc + traqueuse et herboriste + née à New York + parle anglais grec ancien et français grâce à sa mère + est plutôt douée avec les animaux + a été prisonnière à la colonie + hait les partisans de toute son âme + a subi un bon nombre de mauvais traitements + a participé à la libération + porte toujours le bracelet à cinq breloques offert par Léo + garde toujours la clé du laboratoire de Kovu autour de son cou, bien cachée + porte souvent sa sacoche (pour ranger potions /fioles /pommades /etc.) offerte par Atalante + elle est très douée aux courses de char + possède un certain talent pour le soin + a aidé à la récupération de la coupe d'Hygie qui a permis de soigner les demi-dieux atteint de la mystérieuse maladie
« So you do still think they're good people around. What changed your mind? »
« I never asked for your help. »
sait lire naturellement la musique + sait jouer d'un tas d'instruments (piano, violon, guitare, flute, lutte, harpe et j'en passe) et chante + peint et dessine plutôt bien + bref c'est une artiste en herbe très habile de ses mains + possède une panthère de 3 ans nommé Sheeba + possède également pour monture une chimère qu'elle a nommée Sapho + retrouver Utopia et Léo lui a permis de remonter la pente + se demande où est passé Jared + du 26 au 29 juin elle est retenue captive par Dael à Détroit, dans le noir complet + Annabeth, Alexei et Léo la retrouvent + ne supporte plus d'être plongée dans le noir ou dans un environnement dont elle ne peut rien savoir précisément + développe une tendance à la claustrophobie
Comme tout le monde, la leg a des qualité. La première est qu'elle est drôle, sans aucun doute, son frère aurait même pu vous le jurer s'il avait encore été de ce monde. Elle n'hésite pas à rire de soi, à faire des grimaces, à mettre sa fierté de côté pour faire rire les autres.. elle adore entendre les gens rire. Ingénieuse, à l'image de son grand-père, elle redouble toujours d'inventivité quand il s'agit de créer un objet ou une arme quelle qu'elle soit. Généreuse, elle a le cœur sur la main et est toujours là à aider son prochain. Altruiste, elle valorise le travaille d'équipe (comme le veut la légion). Loyale, combattive, c'est un soldat avant tout, un bon soldat. Loyale à la légion jusqu'à sa mort, et même après. Mais Gloria est aussi quelqu'un de maternel, qui sait comment se comporter avec les enfants et développe rapidement un instinct de protection à leur égard.
Eh non, ce joli bout de femme n'est pas sans défaut. Gloria est fière, impulsive, fonctionne au feeling, aux émotions. Elle pense après. Elle se jette sur l'ennemi uniquement guidée par la rage de vaincre, de venger, de tuer. Arrogante, on lui fait souvent remarquer que pour son bien elle ne devrait pas prendre certaines personnes de haut, ne pas se croire intouchable. Provocante, à l'image même de sa grand-mère Discorde, elle n'hésite pas à choquer, provoquer, et ce juste pour parvenir à ses fins. Possessive et jalouse, ne pensez même pas à vous approprier ceux qu'elle aime, elle vous le fera regretter amèrement. Colérique, un trait de caractère qu'elle tient de Vulcain, son grand-père. Elle pique des colères, des colères énormes. Effectivement cela n'arrive pas souvent, mais quand elle commence à crier, s'énerver, frapper tout ce qui se trouve autour d'elle, briser des assiettes... partez, courez, fuyez. Directe, elle n'a aucun tact (enfin presque pas et dit ce qu'elle pense sans penser aux conséquences. Cynique, elle a un humour particulier, il lui arrive de rire dans des moments.. inappropriés et a un humour particulier, il n'est pas rare qu'elle fasse des blagues de mauvais goût. Mais Gloria est aussi une personne qui n'hésite pas à user de moyens... peu délicats pour parvenir à ses fins. 'Roublarde' je crois que c'est le mot qu'on emploie. Elle n'hésite pas à attaquer dans le dos d'un adversaire, faisant fi de l'honneur; l'honneur ne sauve pas votre vie, un coup d'épée, si. Elle ne ressent aucune culpabilité à mentir ou manipuler pour parvenir à ses fins, il faut croire que c'est sa grand-mère qui lui a légué ce trait de caractère. Lors des disputes autour d'elle, Gloria est toujours.. étrangement calme et sereine tandis que les autres se lancent des tas de noms d'oiseaux.
⊱ AGE : 24 ans ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE :14/02, à la Nouvelle Rome⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : origine italienne, nationalité américaine⊱ STATUT SOCIAL : célibataire.⊱ ORIENTATION SEXUELLE :hétérosexuelle my dear. ⊱ GROUPE : les romains.
⊱ ÉLÉMENT : On va dire feu ⊱ PARENT DIVIN :mamie Discorde, papi Vulcain. ⊱ POUVOIRS :Pyrokinésie & Insertion Corporelle. ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : une épée en or impérial qui se transforme en bague à son annuaire et une bague/briquet qui produit des flammes pour qu'elle ait toujours du feu pour alimenter son pouvoir de pyrokinésie. ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : 25 ans, depuis sa naissance.
Gloria est née à la Nouvelle-Rome, d'une mère fille de Discorde et d'un père fils de Vulcain. Elle n'a pas eu une vie vraiment palpitante, enfin si, vu qu'elle était dans le monde de la mythologie grecque et qu'elle baignait dedans, mais elle a eu une vie 'normale' pour un demi-dieu. Déjà, elle avait un avantage; elle, elle n'était pas obligée de passer l'épreuve de Lupa pour rester à la Nouvelle-Rome, et c'était un sacré avantage. Enfin pas un avantage, mais une chance. Enfin bref, continuons. Son père forgeait des armes, en bon fils de Vulcain. De bonnes armes solides et tranchantes qui tuaient à coup sûr les monstres. Sa mère, elle, était professeure de chimie. Bah quoi? Tout demi-dieux peut choisir d'avoir un métier.. 'normal'. Gloria, elle a baigné dans la culture italienne, son père voulait absolument qu'elle sache parler la langue...et ça a marché; elle sait parler l'italien comme n'importe quel habitant de l'Italie. La petite Gloria n'était pas une enfant à problèmes... en fait si, justement, c'était une enfant gentille mais quelle peste! Toujours là pour mettre le bazar, semer la discorde entre les gens, faire des coups en douce, couper les cheveux d'une camarade dans le dos de la maître puis mettre les ciseaux dans la main de la personne d'à côté; bref, un petit démon. Mais elle était tellement adorable d'un autre côté qu'on ne pouvait pas lui en vouloir, et elle en profitait justement, la peste. Elle aimait bien l'école,Ludus comme le disaient les grand. Gloria trouvait on leur apprenait des trucs bien et intéressants. Des histoires sur les héros, les différents dieux, comment les prier, quelle offrande était plus appropriée à tel ou tel dieu pour attirer sa clémence. Elle travaillait bien, retenait vite, les professeurs ne lui reprochaient même pas le fait qu'elle était toujours en train de traficoter des structures avec des élastiques et des stylos. Concernant son hyperactivité et sa dyslexie, les professeurs en étant eux-même atteints savaient exactement gérer ce problème sans que ça ne l'handicape réellement. L'école, elle aimait vraiment ça, mais elle était vraiment invivable pour ses camarades, toujours à leur chercher des noises ou créer des disputes entre eux (merci mamie.) A ses dix ans, elle découvrit son pouvoir de pyrokinésie; effectivement, elle faillit faire brûler la barbe de son père, mais ce dernier était immunisé au feu (et elle à la chaleur) ce qui le sauva. Traumatisée, elle mit du temps avant d'accepter à apprendre à maîtriser son pouvoir. Quelques mois plus tard, en se battant avec quelqu'un, elle se retrouva plusieurs minutes coincée dans son corps; là aussi elle mit quelques jours avant de se décider à apprendre à le maîtriser. Mais la découverte de ses pouvoirs ne l'adoucit pas. Ce fut l'arrivée de son petit frère à ses dix ans, Enzo, qu'elle mûrit soudainement et se calma, voulant devenir une grande soeur modèle pour lui. Elle était toujours là pour aider ses parents à s'en occuper, le promenait, lui faisait voir les papillons dans le jardin, lui faisait visiter la Nouvelle-Rome, lui parlait italien... c'était son trésor, son petit frère, sa chair, son sang, sa famille, son précieux. Ils étaient vraiment complices, très proches, ils se disaient tout. Si on en cherchait un, il était forcément avec l'autre. Parallèlement, elle avait commencé la légion à ses neuf ans, un ans avant l'arrivée d'Enzo dans sa vie. Elle s'était fait une place, s'entraînait avec ses camarades. Cependant, on lui reprochait son arrogance quand elle combattait, le fait qu'elle ne doutait jamais de sa victoire, à la limite de la crier avant de l'avoir obtenue. Et on lui reprochait ses attaques surprise; une romain est fier, un romain a de l'honneur, un romain n'attaque pas un adversaire au sol, ni un adversaire désarmé. Et pire que tout; un romain n'attaque pas un adversaire qui lui tourne le dos. Sottises, bêtises. Toutes ces choses, Gloria les faisait; elle était vile, elle faisait des coups-bas; et c'était pour ça qu'elle gagnait toujours, elle n'avait aucun culot, tricher ne la gênait pas, tant qu'elle gagnait. Elle n'avait aucune honte quant à sa façon de sa battre; c'était elle qui gagnait les combats, pas eux, les honorables petits soldats. Ce qui la faisait remonter dans l'estime de ses supérieurs, c'était son respect à leur égard et son altruisme; elle prônait malgré tout la solidarité, le travail en équipe. Elle remontait le moral de ses camarades dans les coups durs grâce à ses blagues, et c'était ce qui faisait qu'on l'aimait malgré tout. Elle était douée au corps-à-corps, et était naturellement douée pour traficoter des armes, bombes et fumigènes en tout genre. Son avenir était tout tracé. Puis il y eut la bataille du Mont Othrys, des traîtres dont elle n'a pas oublié le visage, des morts, du sang, des blessés, de la douleur, des cris, des hurlements. Mais ils gagnèrent, Percy Jackson, fils de Nep-Poséidon, le tua. Eh oui, car, figurez-vous, il y avait non seulement des demi-dieux romains, mais aussi des demi-dieux grecs, sur la surface de cette planète, si c'était pas beau! Et même qu'un portail magique reliait leur camp! Si ce n'était pas beau.. notez l'ironie dans ma voix. Tout ça prit donc fin, ils reprirent leur vie, malgré qu'ils aient perdu des gens, des amis, des voisins. Son petit frère grandissait jusqu'à atteindre l'âge de 14 ans. 14 ans, l'adolescence, les hormones, ah les hormones, on en parle? Enzo avait des sautes d'humeur, rien de gênant, mais pas très agréable à supporter. Les hormones. Hormones de mes fesses oui, Gloria s'était chargée de le calmer vite-fait. Gentiment, mais fermement; elle lui avait fait comprendre qu'ils n'étaient pas responsables du fait qu'il 'commence enfin à avoir des couilles' d'une façon assez musclée, et il s'était calmé, redevenu doux comme un agneau. Gentil garçon. Bref, leur vie était calme, Gloria quitta la légion à ses 24 ans, jugeant qu'elle en avait fait assez et qu'elle pouvait se concentrer sur ses études. Si seulement. C'est là que commença le malheur. La Nouvelle-Rome...Gaïa..les traîtres revenaient à la charge. Ils attaquèrent, les prirent par surprise les lâches. Ils défoncèrent la porte de la maison alors qu'ils dormaient, Gloria avait directement foncé dans la chambre d'Enzo pour le défendre. Ils les prirent tous les quatre, avec leurs parents. Mais ces derniers tentèrent de se battre, de résister; sans aucune pitié, les partisans les arrêtèrent à coups d'épée dans le ventre, sous les yeux des enfants, impuissants. Enzo pleurait, Gloria non, elle le serrait dans ses bras et crachait toute sa haine de son regard bleu sur ces traîtres qui osaient souiller le sol de sa maison de leurs pas. Ses parents ne bougeaient plus, respiraient-ils encore? Elle ne le savait pas. Elle empêchait Enzo de s'échapper de ses bras, tandis qu'il se débattait en hurlant après ces traîtres qui les emmenaient avec les autres romains, ils les regroupaient. Gloria pleurait, psalmodiait des mots latins implorant les dieux et Pluton d'accueillir l'âme de ses parents convenablement. Elle n'implorait pas leur aide, elle savait qu'ils ne pouvaient rien. Les assassins de leurs parents ne prirent même pas la peine d'emporter leur corps ou de laisser les enfants leur murmurer des mots; ils les jetèrent avec les autres romains. Détruite, c'est complètement hagarde que Gloria vécu les premières semaines de ' l'occupation' comme elle appelait la prise des camps avec ironie. Elle ne lâchait pas Enzo, pas d'une semelle, le surveillait constamment, s'arrangeait pour se retrouver toujours en corvées avec lui. Son dos la faisait souffrir, elle avait faim, froid, mal. Oui elle avait mal, elle notait chaque visage de traître qu'elle croisait dans ses pensées, se promettant d'avoir sa peau plus tard. Mais il fallait qu'elle ait encore à subir une tragédie; la rébellion. Celle dont on espérait qu'elle libère les camps, mais qui n'engendra que des morts et blessés inutiles. Mais elle se rappellerait toujours de ce jour, car c'est le jour de la rébellion qu'Enzo perdit la vie. Elle se rappelait. Il y avait des cris de partout, des demi-dieux agonisants, d'autres déjà morts. Elle avançait entre les cadavres en hurlant un seul et unique mot. Le prénom de son petit frère. En boucle. Comme un disque rayé. Enzo. Elle le cherchait, bousculait amis ou ennemis, elle s'en fichait; elle voulait son petit frère. Où était-il cet idiot? Caché? Oui, très certainement. Tremblante, couverte de suie, de sueur, de larmes, de sang. Elle courait, hurlait. Elle ne pensait même pas à regarder au sol, jusqu'à ce que quelque chose lui attrape la cheville. Sa main. Juste au-dessus de lui, un homme à l'épée ensanglantée. Il l'a blessé. Rageuse, désespérée, elle l'observe et imprime chaque trait de son visage, au loin quelqu'un appelle cet homme. Elle retient son nom, et son visage. Alessandro. Puis Enzo gémit, faiblement. Il était là, allongé par terre à côté de cadavres. «J'en ai eu un. » Il parlait d'un partisan, il lui montra son arme tâchée de sang. Gloria s'agenouilla, enfin non elle s'assit dans la terre ensanglantée et lui caressa les cheveux, douce, maternelle, protectrice; « Bravo mon chéri, je suis fière de toi. » On aurait dit qu'il attendait sa venue pour mourir, car à peine eut-elle prononcé ces mots qu'il expira, et ferma les yeux. Le sol trembla sous les pieds de Gloria qui pleurait, hurlait à la mort. « Non, non Enzo. Mon bébé, ouvre les yeux. Enzo ENZOO. REPONDS-MOI. » Elle sanglotait, se balançait d'avant en arrière en tenant son cadavre, pleurant son frère mort dans ses bras. Ses yeux brillaient de rage. Plus loin, une torche se mit à tournoyer sous l'effet de son pouvoir. Guidée par la rage destructrice de la leg, elle alla brûler vivant un groupe de partisans plus loin. Leurs cris ne lui offrit aucune satisfaction, elle ne les entendait même pas hurler à l'agonie; elle voulait sous frère, rien de plus. Son frère. Son petit frère. Sa chair, son sang, son précieux. Les flammes s'intensifièrent, allèrent brûler des arbres. L'énergie la quittait, son coeur criait vengeance tout de même. Ses dents se serraient de rage, tandis que ses yeux se fermaient, elle sombrait dans l'inconscience. Un seul mot résonnait dans sa tête tandis que le noir prenait plus de place. Vengeance. Mort. Sang. Cri. Elle vengerait sa famille, ses amis, ses voisins. Elle les tuerait, les brûlerait vivant. Après ça, Gloria se réveilla au même endroit, le silence était revenu. Combien de temps s'était écoulé? Pas longtemps, une heure ou deux; ils avaient perdu, les partisans gagnés. Elle en voyait arriver qui se saisissaient des prisonniers survivants et les rassemblaient. Ils durent se mettre à trois pour la séparer du cadavre d'Enzo encore chaud. Elle mordait, griffait, se débattait. Elle pleurait, les suppliait, se lamentait. Mais ils étaient insensibles, ils la jetèrent comme un vulgaire sac de pomme de terre au milieu des autres prisonniers, elle plongea ses mains dans la terre et continua à se lamenter, roulée en boule, en position fœtale. La vie d'esclave reprit donc son cours, elle obéissait comme un automate, attendait le bon moment, elle voulait sa vengeance. Elle la demandait, son coeur demandait vengeance. En tuant ce qu'il lui restait de famille, ils ne savaient pas qu'ils avaient réveillé en elle des instincts meurtriers, animaux, purement sanglants. Dans sa tête, un seul mot. Revenge.
Pyrokinésie ; je pense que beaucoup d'entre vous savent déjà en quoi consiste ce pouvoir non? Manipuler le feu, l'accroître. Ce don, elle le tient de son grand-père, Vulcain. Bien sûr, pour pouvoir user de son pouvoir, il faut qu'elle aie une source de feu à disposition; d'où le fait qu'elle porte toujours une bague à son doigt qui produit du feu quand elle le souhaite. Un petit objet de son invention bien utile. Eh oui, c'est bête, mais elle n'a pas la possibilité de créer le feu, seulement le contrôler, l'accroître, etc. A partir d'un petit flamme de briquet, elle peut augmenter encore plus le feu, le rendre plus dense, pratique non? Enfin, c'est fatiguant vous savez, faut pas trop en abuser non plus ça lui donne un mal de crâne pas possible. Donc sans feu à porté d'elle, Gloria est inoffensive, alors si vous voulez la mettre hors d'état de nuire, lui faire du mal ou je ne sais quoi; assurez-vous bien que la cheminée est éteinte.
Insertion Corporelle ; un petit don bien pratique qu'elle tient de sa grand-mère, Discorde. En quoi consiste ce pouvoir? C'est bien simple; elle ' s'insère dans votre corps ', le nom du pouvoir parle de lui-même. Pour cela, il faut un contact physique avec la personne. Une fois qu'elle est dans le corps de la personne (que son corps est glissé dans le sien donc) elle peut le faire bouger à sa guise. Pendant que Gloria est dans votre corps, elle peut agir à sa guise; parler, bouger, bref tout comme si c'était son corps... mais pas plus d'une heure, au-delà ben son corps est tout simplement expulsé du corps de sa victime. Exemple; Gloria touche Jean-Pierre et s'insère dans son corps. Le corps de Gloria s'insère dans le corps de Jean-Pierre et elle se met à... lever le bras gauche. L'esprit de Jean-Pierre perd le contrôle de son corps et sait que ce n'est pas lui qui fait agir son corps. Vous comprenez-mieux ainsi? Cependant, en entrant dans le corps de quelqu'un Gloria n'a pas accès à ses pensées ni à ses souvenirs.
Il faisait beau ce jour là. Le vent murmurait aux oreilles des combattants qui s'entraînaient. Gloria attendait, les bras croisés. Ce garçon, qui mettait à terre tout le monde, il était fort. Et doué. Pas assez pour être un enfant de Mars Ultor, mais assez vif pour être un enfant de Mercure. Elle observait ses moindres mouvements tandis qu'il affrontait un à un les gens autour, elle passerait la dernière. Non pas par couardise, mais parce qu'elle aurait eu le temps de l'observer pour connaître ses faiblesses, ses lacunes. Ses yeux bleus le fixaient tandis qu'il combattait comme un lion, son épée fendait l'air dans un sifflement strident tandis qu'il assommait ses adversaires. Avec un sourire en coin, elle s'avança sur le terrain quand la dernière personne fut tombée. « Qu'est-ce que t'as à sourire comme ça? » Il lui lança ces mots d'un ton bourru, aucune douceur dans sa voix. « Rien, rien. »Un romain de pure souche, fort et résistant, vif et agile. Un bon combattant, c'était sûr. Il n'avait même pas l'air fatigué de tous les combats qu'il avait mené, car il commençait déjà à se jeter sur elle. Mais Gloria avait eu le temps de l'observer, elle connaissait sa façon de combattre. Avec un petit sourire, elle ne sortit pas son épée et se contenta d'esquiver les coups qu'il lui lançait, se prenant par-ci et par-là des feintes. Gloria s'amusait de le voir rager et d'attaquer de moins en moins intelligemment. Elle bondissait, malgré qu'elle soit ralentie par son armure, elle réussissait à esquiver ses coups. Son adversaire commença à faiblir, ses coups devinrent moins précis, plus vagues. Elle savait que derrière elle, les personnes qui observaient le combat s'outrageaient de ne pas la voir combattre, esquiver, ce n'était pas digne d'un romain. Mais elle n'en avait que faire, en attendant, elle allait gagner, et les autres auraient mordu la poussière en voulant faire leur honorable petit guerrier qui suit les règles. Tsss, voilà qui était fort triste. Avec un rire espiègle, elle donna un coup de pied dans l'estomac du garçon qui fut coupé net dans sa tentative de lui donner un coup d'épée. Ensuite, Gloria tendit sa main et sa bague se transforma en épée, avec le plat de laquelle elle assomma le guerrier, un sourire vainqueur aux lèvres. Voilà, elle avait gagné, c'était obligé. Elle ne pouvait pas perdre, pas contre un soldat comme ça. Son point faible? Il réfléchissait trop avant d'attaquer, n'était pas assez impulsif, et ça lui faisait perdre du temps. Tant mieux pour elle d'un autre côté, cette faiblesse lui avait permis de l'exploiter et de gagner. Un peu plus loin, elle voyait les regards désapprobateurs et sévères qu'on lui lançait, mais elle se contenta de se retourner vers le public et de faire une révérence avec un sourire provocateur. Puis, elle leur tourna le dos et s'en alla, sourire aux lèvres. La leg n'avait aucun remords à agir de la sorte. Et encore, elle n'aurait pas osé imaginer les réaction des autres si elle avait attaqué ce garçon dans le dos, elle aurait terminé au bûché? Se serait pris des tomates sur la figure? Les romains et leur sens de l'honneur, le sens de l'honneur? Ce n'était pas fait pour elle. Attaquer dans le dos, frapper un ennemi à terre, esquiver des coups pour fatiguer l'ennemi, user de ruses... elle ne voyait pas en quoi c'était mal, tout ce qui importait, c'était la victoire non?
⊱ PRÉNOM : Elise ⊱ PSEUDO : Brumy ⊱ AGE : 16 ⊱ CÉLÉBRITÉ : Tom Felton ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : écrire ici ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il pue ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? je sais plus ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nope! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday and every night WE'LL BE TOGETHEER. ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventeeeey. ⊱ DERNIER MOT : faim.
Profil:
centurion de la 5ème cohorte + depuis Noël elle partage sa maison avec un petit golden retriever nommé Lucky, offert par Atalante et Cristina + petite fille de Vulcain et Discorde + généreuse, drôle, ingénieuse + n'éprouve aucun regret à tricher, manipuler, pour arriver à ses fins + veut à tout prix venger la mort de ses parents, et de son petit frère qui est mort dans ses bras pendant la première rébellion + résiste parfaitement à la chaleur sous toutes ses formes, étant une petit fille de Vulcain + le feu n'a aucun effet (elle est fireproof les gars!) + est très douée pour réparer des objets cassés + a une force physique assez déconcertante au vu de son physique, mais rien de trop intense; elle est juste douée pour vous foutre la pâtée au bras de fer + elle a tendance à aimer foutre la merde, du fait de son ascendance divine (merci mamie) + est dans la légion depuis ses 9 ans, faisant partie de la cinquième cohorte (ça fait donc seize ans qu'elle sert la légion) +
ne sait pas nager, a une phobie de l'eau + son tatouage représente un marteau au-dessus d'une pomme (niveau crédibilité, y a mieux) et quinze barres donc + très douée au combat au corps-à-corps et à l'épée + très habile de ses mains + parle italien, anglais et latin + possède un fire horse âgé de 4 ans nommé storm + il est rapide, joueur, tête de mule, malin, fier, impétueux + Gloria tient beaucoup à lui + a fini par faire le deuil de la mort de sa famille + depuis que son petit frère, enzo, est revenu à la vie elle ne fait que combattre gaïa avec plus d'acharnement encore + elle veut toujours la peau d'alessandro + morte le 29 avril à los angeles tuée par les bombes acides de jensen + rencontre éris le 1er mai pendant qu'elle est aux enfers + revoit ses parents aux enfers après avoir fini aux asphodèles + revient à la vie le 2 mai, revient au camp Jupiter le 3 mai[justify][justify]
⊱ AGE : 20ans. ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 15/04, Virginie. ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : américaine. ⊱ STATUT SOCIAL : célibataire ⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle ⊱ GROUPE : colonie des sang-mêlés.
⊱ ÉLÉMENT : eau ⊱ PARENT DIVIN : chioné ⊱ POUVOIRS : crystokinésie ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : armes; une bague noire comme la nuit qui se change en épée en bronze céleste ou en en dague en bronze céleste quand elle la lance selon ce dont elle a besoin, une montre/bouclier en acier blanc représentant un flocon. un collier fait d'une glace ne fondant jamais qui la protège du froid. ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : 11 ans, elle est arrivée à ses 9 ans.
histoire Lisa-Marie a grandi en Virginie, dans un joli petit pavillon, élégant et raffiné. Elle ne s'en souvient pas avec précision car ses souvenirs sont flous, mais de temps à autre elle arrive à se remémorer la couleur des murs de sa chambre, son coffre à jouets plein à craquer, les aboiements d'un gros berger allemand et ses coups langues râpeux avant qu'elle ne se sente soulevée du sol par des gros bras. Après, elle arrive à se souvenir le temps de quelques instants de l'odeur du parfum de son père, Adrien Summers, qui la serrait avec force et douceur à la fois contre son torse, dans une étreinte d'affection et de protection à la fois. C'est tout ce dont elle se souvient avant qu'elle ne se remémore ce jour funeste, ce jour où on est venu la chercher à l'école pour lui dire que son papa ne reviendrait pas, qu'il était parti à cause de méchants. Son père était policier, et il s'était interposé dans un stupide braquage de supermarché dans un quartier 'chaud' comme l'auraient dit certains. Il ne lui avait pas fallu quelques minutes avant qu'un des jeunes protagonistes ne lui tire dessus; il était mort sur le coup, sans douleur, sans rien. Ce fut un véritable coup dur pour la petite qui n'avait pas d'autre famille que lui; pas de cousins, pas de tante, pas de grand-parents. La petite Lisa-Marie ne comprit pas pourquoi on la plaça dans cet orphelinat, elle ne comprenait pas pourquoi on lui disait d'être sage, qu'on lui trouverait une nouvelle famille; elle ne voulait pas d'une nouvelle famille, elle voulait juste que son papa revienne la chercher et la tire hors de ce bâtiment rempli d'enfants tristes, comme elle. Elle n'aimait pas cet endroit. C'était trop austère, trop strict. Et puis elle n'aimait pas les autres enfants; ils étaient idiots de croire qu'ils trouveraient une nouvelle famille pour venir les chercher. Personne ne viendrait les chercher, on les avait oublié, ils étaient les rejetés, ceux dont personne ne voulait. On leur faisait croire qu'on s'occupait d'eux, mais personne ne se souciait vraiment de leur bien-être! Le fait que la petite Lisa-Marie aie été diagnostiquée dyslexique et hyperactive devait repousser les couples qui venaient la voir; ils faisaient automatiquement demi-tour quand ils voyaient ce regard vide et éteint qui les fixait sans vraiment les voir. Elle, elle s'en fichait; elle ne voulait pas d'une nouvelle famille, elle voulait partir loin, s'échapper. Elle n'aimait pas les autres, et eux ne l'aimaient pas; ils disaient qu'elle était bizarre, méchante. C'était eux les méchants. Son seul ami, le seul qui avait réussi à l'approcher sans qu'elle ne le repousse, c'était Zachary. Il arrivé un jour avant elle, et il avait la même façon de voir les choses que Lisa-Marie; ils se sont liés très rapidement d'une amitié solide, faisant face à leur hyperactivité et à leur dyslexie tous les deux, main dans la main.
Comme je vous l'ai déjà dit plus haut, Lisa-Marie n'aimait pas l'orphelinat; elle n'aimait pas les gens qui le dirigeait, ils n'étaient pas gentils du tout. Enfin, en principe ils s'occupaient avec gentillesse des enfants, mais l'orpheline était devenue méfiante à l'égard de tout le monde et les avaient tous étiquetés comme méchant dans sa petite tête. Et la directrice de l'orphelinat.. elle était vraiment bizarre. Quand Lisa-Marie et Zachary jouaient ensemble, elle avait l'impression de la voir sourire d'un air mauvais; cette vieille peau était toujours derrière eux à guetter le moindre faux pas de leur part pour les gronder. La petite détestait cette vieille dame avec ses yeux sombres et ses cheveux abîmés qu'elle cachait dans un foulard; de temps à autres, Lisa-Marie avait même l'impression qu'elle avait des dent pointues. Un jour, alors qu'elle était âgée de neuf ans, la petite jouait avec son ami Zachary dans la cours de l'orphelinat; ils s'amusaient avec un ballon et riaient (c'était le seul qui arrivait à lui arracher des rires). C'était une belle journée, le soleil brillait et les oiseaux chantaient; enfin bref le temps était propice à la rigolade. Les deux enfants s'amusaient dans leur coin sans se soucier des autres orphelins qui jouaient ensemble à chat. Ils avaient rapidement eu l'habitude de s'isoler tous les deux dans leur propre bulle qui à délaisser les autres; leurs nombreux points communs dont leur troubles du comportement les avaient rapprochés jusqu'à ce qu'ils deviennent les meilleurs amis du monde. Aussi, ils faisait tout pour repousser les familles pouvant potentiellement les adopter en se montrant méchant, malpoli et en faisant ressortir le plus possible leur hyperactivité; ils étaient prêts à tout pour rester ensemble. Zachary envoya la balle à Lisa-Marie, mais la petite brune ne réussit pas à la rattraper; l'objet rond roula jusqu'aux pieds de la directrice de l'orphelinat, Madame Sparckle et alla la percuter, la faisant vaciller légèrement. Oups la situation commençait à devenir critique. La femme (' la harpie' comme la surnommaient les deux enfants) se baissa pour ramasser la balle et s'approcha d'eux, lentement, dangereusement. Elle coula son regard sombre vers eux et eut un horrible sourire et leur tendit la balle pour marmonner d'un air mauvais et serein à la fois; « Les enfants, combien de fois je vous ai dit de ne pas jouer au ballon? » Sur ces mots, elle sortit un stylo de sa poche et creva la balle avec, lançant par la suite les lambeaux du ballon aux pieds des deux orphelins? Avec effronterie, la petite Lisa-Marie s'approcha pour lui cracher au visage, devant se briser le cou pour fixer la femme dans les yeux; « Si l'orphelinat a des ballons c'est pour qu'on y joue non?! Sale sorcière. » Boum. La bombe venait d'être lâchée. Inconsciente. Idiote. « Répète ce que tu viens de dire jeune fille? » La directrice était sereine, mais très énervée; à force d'observer les gens sans leur parler la gamine avait réussi à comprendre comment fonctionnaient leurs émotions. D'un air provocateur et rebelle, l'enfant s'approcha d'un pas; « Sale. » Puis elle se mit sur la pointe des pieds pour appuyer avec son indexe sur le nombril de la directrice; « Sorcière! » C'en fut trop pour le calme de la femme qui laissa voir qui elle était véritablement; la brume s'occupa de masquer la véritable forme de la directrice, mais Zachary et Lisa-Mari purent voir ce qu'elle était vraiment; une harpie, comble de l'ironie. Son surnom lui seyait donc à merveille. La gamine recula d'un pas mais le monstre était très énervée après elle; elle l'envoya valser d'un coup de..jambe griffue. C'était quoi ce truc? Lisa-Marie savait que la directrice était un monstre mais à ce point... Un peu sonnée, la petite brune ne se releva pas tout de suite mais elle fut sortie de ses pensées par la voix de Zachary qui venait d'accourir près d'elle et l'aidait à se relever en lui criant; « Lisa! » Les deux enfants étaient là, à la merci de la harpie qui s'approchait d'eux. Un peu plus loin, les autres enfants continuaient de jouer joyeusement sans avoir l'air de voir la scène qui se passait juste à côté d'eux. « Pourquoi ils font rien?! » Ce n'était vraiment pas le moment de se poser ce genre de questions; Lisa-Marie n'avait que neuf ans, certes, mais elle avait un instinct de survie assez développé; c'est l'unique raison pour laquelle elle tira son ami avec elle; « On s'en fiche, on va s'en loin. Zachary, viens! » Et ainsi ils partirent en courant, fuyant l'orphelinat pour de bon, poursuivis par une espèce de bestiole humanoïde avec des serres et des ailes.
Fuguer d'un orphelinat pour deux enfants âgés de seulement neuf ans n'avait rien de très simple; ils ne savaient même pas où aller, et avec la chose à leurs trousses ils ne pouvaient pas se permettre de s'arrêter. Il leur arrivait de demander de l'argent à des passants en se faisant passer pour des mendiants... de proposer à des personnes un peu d'aide pour porter leurs courses en échange de quelque pièces; ils étaient prêts à tout pour ne pas retourner à l'orphelinat. Les autorité locales n'avaient pas l'air d'avoir remarqué deux petits enfants traînant en ville mendiant de ci et de là, tant mieux d'ailleurs car ils auraient été capables de renvoyer. Ils dormaient dans la rue; des fois une vieille femme du coin les prenait en pitié et les hébergeait pour la nuit mais ils ne restaient pas bien longtemps, il se passait toujours quelque chose de bizarre quand ils étaient dans les environs. Ils avaient peur que la femme les rattrape, ils étaient hantés par son visage hideux et ne comprenaient rien à ce qu'il leur était arrivé; étaient-ils fous? Était-ce une rêve? Un jour, alors qu'ils allaient s'apprêter à dormir dans un vieil entrepôt abandonné en se couvrant de couvertures qu'ils avaient réussi à obtenir, Zachary et Lisa-Marie sursautèrent et la gamine faillit assommer une petite fille blonde. Le garçon braqua leur nique lampe-torche en direction de la blonde et là, ils purent la voir plus distinctement. Comme eux, elle était sale et avait l'air fatiguée; son regard était vague, et d'un certain côté Lisa-Marie se retrouva en cette gamine un peu plus jeune qu'eux. La brune laissa tomber son arme de fortune (un bout de bois) et demanda simplement;« T'es qui? » Méfiance; l'orpheline avait appris à ne plus accorder trop facilement sa confiance après tout ce à quoi ils avaient échappé dans leur fuite de l'orphelinat. La blonde eut un instant d'hésitation avant de répondre; « Atalante. » Lisa-Marie jeta un regard à Zachary avant de répondre; « Moi c'est Lisa-Marie, et lui c'est Zachary, mon meilleur ami. Tu veux rester avec nous? » Gentillesse, trop de gentillesse. « Viens on va rien te faire on est gentils! T'as faim? Il nous reste un bout de sandwich prends-le si tu veux. » Comme pour lui montrer qu'ils ne lui voulaient rien, le garçon prit le sandwich et s'approcha de la petite avant de le lui tendre; elle eut l'air d'hésiter avant d'accepter. Ils passèrent donc la nuit tous les trois, pelotonnés les uns contre les autres, à se raconter leur histoire respective. La blondinette finit par leur montrer son sac et, sans parler, elle en sortit un petit paquet de nourriture qu'elle leur tendit; avec voracité, ils se jetèrent tous les trois dessus. Atalante fit un lapsus bien étrange; il sembla à Lisa-Marie qu'elle avait entendu l'enfant prononcer la phrase 'suivre les loups' avant de se corriger précipitamment pour dire qu'elle n'était qu'une simple orpheline, tout comme eux ayant fui son orphelinat trop strict à son goût. Zachary et Lisa-Marie n'y firent pas plus attention, expliquant ce lapsus par la fatigue accumulée de ce qu'elle avait vécu comme eux; c'est donc ainsi qu'ils s'endormirent, sous deux pauvres couvertures, grelottants, avec pour seule lumière une unique lampe torche.
Deux jours avaient passés depuis qu'Atalante était restée avec eux; étrangement, c'était elle qui menait la marche et qui semblait regarder partout autour d'elle, la blonde n'avait pas l'air décidée à leur dire où elle voulait aller, mais ce qui était sûr c'était qu'elle voulait qu'ils la suive tous les deux, et sans poser de question. Mais où est-ce que cette gamine voulait donc aller? Et pourquoi ne leur disait-elle rien? C'était peut-être étrange à dire, mais ils étaient si rapidement devenus amis.. si peu de temps. Il faut dire que, quand on se rejoint dans la misère de la fugue, on se tisse vite des liens amicaux avec ses compagnons; et puis Aty était si gentille, elle était vraiment adorable! Lisa-Marie s'était découvert un instinct protecteur qu'elle ne se connaissait pas... Mais le Destin, avec un grand D, avait l'air de s'acharner sur le petit groupe. Cela faisait depuis plusieurs jours que Zachary et Lisa-Marie n'avaient eu aucun signe du monstre qui les avait attaqués à l'orphelinat; quelle ne fut leur surprise quand ils la virent sortir de nulle part en poussant des cris stridents! Le premier réflexe de Lisa-Marie fut de projeter Atalante loin, sous des poubelles là où elle serait cachée; elle n'eut cependant pas le temps de se protéger elle-même du coup que lui porta la harpie. Poussant un cri de douleur, la gamine se retrouva projetée contre un mur. La tête lui tourna et il lui sembla entendre une voix inconnue, puis deux. « Va-t-en! LAISSE-LES! » Elle ne connaissait pas cette voix, pas du tout. Il lui sembla voir une silhouette avec des.. jambes tordues et des cornes bizarres: elle tenait une sorte de gourdin dans les main et venait de chasser la harpie d'un coup de gourdin bien placé; le monstre finit par fuir après s'être écroulée dans les poubelles où Atalante s'était cachée. Quand elle vit la chose disparaître, Lisa-Marie fut prise d'une poussée d'adrénaline. Zachary était là, oui, mais où était Atalante? « Aty.. ATALANTE! » Elle murmura, puis hurla le prénom de son amie. Chancelante, elle repoussa Zachary quand ce dernier tenta de l'empêcher de se relever. La brune était folle; où était passée sa petite protégée? Pourquoi ne lui répondait-elle pas?! La petite fit volte-face et se mit à courir vers le garçon avec des cornes sur la tête (elle ne s'en étonna même pas, après tout ils avaient été poursuivis pendant plusieurs jours par un monstre avec des plumes) pour lui demander s'il n'avait pas vu son amie. « J'ai pas vu de blonde moi. » Zachary finit par intervenir, posant une main sur l'épaule de sa meilleure amie pour lui dire tout doucement; « Elle est peut-être partie... » Non, Atalante ne les aurait pas laissés ici, elle les aurait attendu. Elle ne pouvait pas être partie, il n'y avait qu'une seule issue possible. Leur amie était certainement morte, emportée par la bestiole dans sa fuite. Ou alors elle devait certainement avoir fui à temps; Lisa-Marie préférait cette solution.
Le mec avec des cornes (il disait être un satyre mais la gamine continuait de l'appeler le mec avec des cornes) tenta de leur faire un bref topo sur la situation. Il leur parla de trucs bizarres; de dieux, de demi-dieux, de colonie et euh.. de pégase? C'en fut trop pour le binôme de gamins qui ne savait vraiment plus quoi penser de tout ce qu'ils avaient vécu ces derniers jours? Ils avaient fui de l'orphelinat sur un coup de tête (ce fut d'ailleurs compliqué d'en sortir sans qu'on ne les remarque mais leur instinct de survie avait tout fait), erré dans les rues comme des mendiants. Et ce mec disait qu'il allait les emmener dans un endroit où ils n'auraient plus à se soucier de rien? Lisa-Marie était méfiante; ses aventures l'avaient rendue plus méfiante à l'égard des étrangers là où Zachary accordait sa confiance trop facilement. C'était trop simple. Comme s'il sentait sa méfiance, le mec avec des cornes siffla d'un seul coup strident. Quelques secondes plus tard, une ombre plana au-dessus d'eux pour se poser juste à côté de leur sauver; wait attendez c'était bien un pégase qui venait de se poser juste à côté du satyre?! « C'est pas possible.... » Impossible, elle devait rêver; ce n'était pas possible, ce magnifique pégase noir qui se tenait devant eux devait être un mirage, un rêve.. « Waaaaaw.... » Zachary semblait tout aussi ébloui qu'elle. A la vue de ce superbe équidé ailé, la demi-déesse (car si elle avait tout compris au speech du mec avec des cornes c'était ce qu'ils devaient être tous les deux) sentit toute la méfiance qu'elle éprouvait s'en aller. Ils restaient des enfants, et des enfants, même rendus méfiants par des mauvais expériences de la vie, restaient des êtres naïfs dans le fond; se les mettre dans la poche était simple comme bonjour. Le mec avec des cornes fut donc le premier à monter sur le satyre, ensuite vinrent à sa suite Zachary, puis Lisa-Marie. Elle ne savait pas si le pégase pourrait supporter le poids de trois personnes mais elle et Zachary étaient légers comme des plumes à cause du poids qu'ils avaient perdus dans ces derniers jours: et puis, mine de rien, elle avait hâte d'arriver à cette fameuse colonie pour prendre une douche parce qu'elle et son amie puaient la charogne morte. Yeurk. A vrai dire, la petite Lisa-Marie ne savait pas vraiment à quoi s'attendre une fois arrivés tous les trois sur les lieux; y avait-il beaucoup d'autres gens comme eux? Et comment saurait-elle qui était son parent dieu? Aurait-elle des frères et soeurs? Elle se posait tellement de question, enfin d'un côté c'était très certainement normal mais elle ne savait vraiment pas quoi penser de cet endroit, pas sans l'avoir vu.
Quand ils arrivèrent à la colonie, Lisa-Marie se referma automatiquement, restant près de Zachary. Elle était certes contente, soulagée de voir un endroit près à la accueillir, eux pauvres orphelins oubliés du monde extérieur; mais elle n'en était pas moins méfiante. Tous ces sourires, ces rires, ces visages bienveillants: c'était trop suspect, ça devait bien cacher quelque chose non?! Zachary, lui, se plut de suite à la colonie; il fallait croire qu'il venait de trouver sa nouvelle maison. Lisa-Marie aussi, bien sûr, mais il allait falloir qu'elle s'habitue à tout ça; ça changeait beaucoup de l'orphelinat. On leur donna à tous les deux quelques vêtements et un fils d'Hermès (enfin c'est ce qu'il leur avait dit) avait été chargé de leur montrer le bungalow où ils dormiraient. La demi-déesse fraîchement arrivée trouvait bizarre de se dire que chaque personne qu'elle croisait ici avec un parent dieu; ça semblait si irréel si.. impensable. Au fur et à mesure que les minutes passait la gamine résistait à l'envie de se pincer jusqu'au sang pour voir si elle ne rêvait pas, si elle tait bien éveillée. Attendez, était-ce bien une épée qui pendait à la ceinture de ce groupes de gamines un peu plus âgées qu'elle? C'était quoi ce monde de barjes. Et pourquoi est-ce qu'il y avait des fauves en liberté? C'était un griffon ce truc qui volait dans le ciel? Pourquoi. Un mec. Avait des jambes de cheval? C'en était trop pour la gamine, trop d'informations à digérer. D'après ce que leur dit le garçon, tant qu'ils ne sauraient pas qui était leur parent divin ils dormiraient dans le bungalow d'Hermès; combien de temps Lisa-Marie et Zachary devraient dormir dans ce bâtiment complètement blindé et d'où s'échappait tout ce bruit? Un vrai souk! A contrecœur, la gamine suivit Zachary et le fils d'Hermès à l'intérieur et en ressortit avec précipitation quand on leur annonça que quelqu'un d'autre allait leur faire visiter le camp. Elle voulait tout voir, tout connaître, voir tous ces paysages dont elle entendait parler dans les discussion autour d'elle. Une écurie? Une armurerie? Un lac? Une forêt? Des champs de fraises? Elle voulait tous les voir! C'était la première fois depuis longtemps que la brune se montrait heureuse à l'idée de quelque chose. Il fallait croire que cette colonie faisait des miracles.
Zachary avait été reconnu le soir même par Hermès, le dieu des voleurs; le côté positif à tout ça c'était qu'ils resteraient tous les deux dans le même bungalow. Certains pensionnaires la consolèrent en lui disant que les dieux ne reconnaissaient pas forcément leurs enfant le jour de leur arrivée; certains pas forcément gentils lui disaient que, des fois, les dieux ne reconnaissaient jamais leurs enfants. Au fond d'elle-même, Lisa-Marie ne se faisait pas de faux espoirs et se préparait déjà à être oubliée, comme toujours. Et si sa mère ne se manifestait jamais? Et si elle passait toute sa vie sans savoir qui lui avait donné la vie? Ce serait trop injuste. Mais la vie était cruelle, après tout. Elle l'avait appris à ses dépends, le jour où son père avait perdu la vie à cause de cette bande de jeunes inconscients de la valeur d'une vie humaine. A cause d'eux, elle s'était retrouvée dans cet orphelinat, sans famille, sans personne pour l'aimer ou lui donner un semblant d'affection. Elle n'avait eut que Zachary, et encore depuis leur arrivée à la colonie ils s'étaient un peu éloignés même si le soir dans le bungalow ils parlaient jusqu'au couvre-feu. En attendant, elle se plaisait quand même beaucoup à la colonie. Tout ça changeait de l'orphelinat (après tout qui offrait des armes à des gosses....) et en fouillant un peu partout où elle passait, elle était tombée sur un truc vachement cool dans l'armurerie. Une sorte de bague noire, et à chaque fois qu'elle la lançait elle devenait un poignard; on lui avait dit qu'elle pouvait aussi devenir une épée mais pour l'instant elle se contentait d'un poignard et tant mieux, la petite n'était pas encore assez robuste pour pouvoir tenir correctement une épée... Un jour, alors qu'elle s'entraînait contre un mannequin (elle avait tendance à s'entraîner seule dans son coin) elle eut l'impression qu'il faisait soudainement plus froid. Elle leva la tête et vit... un nuage. Au-dessus d'elle. Un nuage de neige, au-dessus de sa tête, sérieusement? Comment était-ce possible? Il faisait beau et chaud, pourquoi ça lui arrivait à elle, encore et toujours à elle?! Une fois que la neige tombait, elle fondait automatiquement à cause de la chaleur ambiante; mais il n'empêchait que la gamine avait froid! Pour obtenir des explications, elle se mit à chercher Chiron aux quatre coins de la colonie, laissant derrière elle des rires moqueurs et des regards effarés. Il fallait croire que même ici ce n'était pas commun de se retrouver avec un nuage de neige au-dessus dans la tête sous un soleil de plomb.... Quand le centaure vit la gamine arriver vers lui, il lui sourit et anticipa sa question; « Ta mère doit être Chioné, certains dieux ont leur propre façon de revendiquer leurs enfants... » Chioné. La gamine eut beau chercher dans son esprit elle ne savait pas qui était cette déesse, aussi elle demanda; « C'est qui Chioné? » Soudain, un violent blizzard s'abattit sous le nuage, la déesse avait dû entendre sa fille demander qui elle était et lui faisait comprendre sa désapprobation. Chiron secoua la tête d'un air désapprobateur et lui dit; « Chioné est la déesse de la neige. » Puis il enchaîna d'un air amusé; « Ça ne devrait pas durer plus d'une journée, en attendant va mettre une écharpe, un bonnet et un manteau ou tu vas tomber malade.. si ce n'est pas déjà le cas.» Grelottante, la gamine courut jusqu'à son bungalow (non sans foutre de la neige partout) pour demander une écharpe un bonnet et au moins deux pulls. Ne vous demandez pas pourquoi elle resta clouée au lit à cause d'une sévère grippe la semaine suivante.
La jeune Lisa-Marie, fille de Chioné, resta donc au bungalow Hermès comme il n'y avait aucun bungalow pour les enfants de dieux mineurs (profonde injustice). Elle continuait à s'entraîner ne trouvant rien d'autre de mieux à faire de ses journées; n'ayant aucune famille où aller elle était une pensionnaire permanente au camp avec quelques autres, elle voyait toutes les nouvelles têtes arriver et défiler; des fois il lui semblait entendre les personnes en charge de faire visiter la colonie aux nouveaux de l'éviter elle, à cause de son caractère exécrable. Amusant. Un jour, la brune s'entraînait avec un partenaire random au corps à corps. Alors que ce dernier allait se jeter sur elle, elle fit un geste de la main et de la terre sortirent des pics de euh.. est-ce que c'était de la glace? Non ce n'était pas aussi gelé. C'était beau, c'est élégant, c'était pointu; ça avait manqué d'embrocher son partenaire de combat qui avait eu le bon réflexe de bondir en arrière pour éviter ces trois pics qui étaient sortis de nulle part. Elle ne comprit pas tout de suite mais se dit que si tous les demi-dieux avaient certains.. pouvoirs eh bien le sien était peut-être de faire sortir des pics bizarres du sol pour empaler ses adversaires? Bizarre, mais ça pouvait se révéler utile.. si elle apprenait à s'en servir. Ce fut donc sa nouvelle occupation; tenter de découvrir de quoi elle était capable de faire. Certains demi-dieux lui apprirent que son don était la crystokinésie, la capacité à générer et manipuler le cristal à son bon vouloir. Waw, elle ne savait pas qu'elle hériterait d'un pouvoir aussi.. aussi waw. Bien sûr, ce dont n'était pas quelque chose de facile à maîtriser, il se manifestait surtout sous le coup d'émotions fortes, jamais quand elle le voulait. Heureusement, elle n'avait pas grand chose à faire de ses journées (si on omettait les entraînements réguliers) alors passer plusieurs heures de suite à tenter de faire apparaître le moindre bout de cristal ne la gênait pas. Mais bien sûr, tout ne pouvait pas rester calme dans le monde mythologique, noon ça aurait été trop demander. Un beau jour, un fils de Poséidon arriva à la colonie, un certain Percy Jackson; après lui arrivèrent de nombreux problèmes, le plus notable étant Cronos, bien évidemment. Lisa-Marie d'ordinaire méfiante l'était devenue encore plus en apprenant qu'il y avait un espion parmi eux; si habituellement elle ne parlait qu'à Zachary et quelques personnes, elle ne parlait dorénavant qu'à son meilleur ami, signe de son anxiété. Une guerre allait leur tomber dessus, elle en était sûre. Sa déduction fut bonne car il y eut ensuite la bataille de Manhattan; Luke et ses partisans avaient réussi à faire revenir Cronos dans le but de renverser les dieux de l'Olympe. Des idiots. Lors de cette fameuse bataille, son meilleur ami, Zachary, mourut sous le coup d'épée d'un partisan qu'ils avaient autrefois connu à la colonie; la jeune fille eut l'impression qu'on lui arrachait le cœur à main nue et qu'on lui donnait des coups de couteaux. Encore. Encore. Encore et encore. Un long hurlement de haine pure s'était échappé de sa gorge quand elle avait vu l'épée s'enfoncer dans le ventre de son ami de toujours. Sous le coup de la peine immense, son pouvoir se manifesta; un pic de cristal embrocha le partisan avant de se briser une fois que ce fut fait, le cristal n'étant pas toujours très résistant. Chancelante, les larmes coulant sur ses joues, la fille de Chioné s'était laissée tomber à côté du corps de son meilleur ami à l'agonie? Il souriait cet imbécile, oh oui il souriait alors qu'il était en train de mourir à petit feu. Faisant fi de la bataille qui rageait tout autour d'eux, elle s'était penchée au-dessus de lui et l'avait gardé dans ses bras jusqu'à ce qu'il pousse son dernier soupir. Juste avant de mourir, il lui souffla de prendre sa montre bouclier, qu'il voulait qu'elle la garde pour lui. Et elle le fit. Avec délicatesse, elle avait fermé ses paupières avant de se saisir de son épée qui était tombée à ses côtés; elle jeta un dernier regard au cadavre de son ami avant de lever son épée vers le ciel, de pousser un hurlement de rage et de courir dans la mêlée de combattant, se jetant à corps perdu dans la bataille. Comme tout le monde s'y attendait, Cronos ne réussit pas à vaincre les dieux; les grecs réussirent de leur côté à repousser les partisans non sans subir de nombreuses pertes. Lisa-Marie se sentait vide, seule. Zachary était tout ce qu'il lui restait, son seul ami en quelque sorte, son meilleur ami même. Il était parti, la laissant seule dans ce camp où elle ne supportait presque personne. Elle se fit dès lors la promesse de venger sa mémoire, de tout faire pour que les partisans ne reviennent jamais. On fête la victoire, mais la jeune fille n'avait pas le coeur à faire la fête avec la mort de son ami toute récente encore dans son esprit. C'était une cicatrice qui mettrait du temps à disparaître. Faire le deuil de la mort de Zachary fut long et compliqué, mais la fille de Chioné réussit à passer outre tout ça. Elle était une guerrière, elle était forte, elle pouvait le faire. Elle ferait perdurer sa mémoire, elle le vengerait, elle ferait tout pour que jamais plus les partisans ne reviennent.
Quelques temps après la victoire, Percy Jackson disparu soudainement laissant derrière lui la pauvre Annabeth éplorée. Lisa-Marie se demandait s'il n'avait pas été kidnappé ou quelque chose dans le genre qui leur ferait comprendre que les partisans étaient de retour, mais elle garda cette hypothèse pour elle. Un beau jour Annabeth et Butch revinrent avec trois demi-dieux; Jason, Piper et Léo. Bientôt, Jason se révéla être un fils de Zeus; encore un enfant d'un des trois grands. Bien sûr, cette nouvelle arrivée apporta encore une fois son lot d'aventures trépignantes. Car figurez-vous que Héra avait été capturé et était retenu par Gaïa. Oui, Héra, la femme du roi des dieux elle-même était enfermée en cage. Et donc, bien évidemment, l'arrivée de ces trois demi-dieux et la capture de Héra donna naissance à une nouvelle prophétie de la part de l'oracle de la colonie à savoir Rachel. C'est donc joyeusement et main dans la main que Jason, Piper et Léo partirent en quête pour libérer la reine des dieux au caractère pas très aimable (lui dites pas que j'ai dit ça omg j'ai pas envie de me prendre une vache sur la tête). Et bien évidemment c'est victorieux qu'ils revinrent tous! Et la bonne nouvelle c'était que Percy Jackson était vivant! Il était au camp Jupiter une sorte de lieu un peu comme la colonie mais pour les enfants de dieux romains.. weird. Devinez qui est-ce qui se trouvait au camp Jupiter? Atalante. Honnêtement, quand les deux filles s'étaient retrouvées face à face elles ne s'étaient pas reconnues toutes les deux. Elles s'étaient simplement toisées de loin mais lors de leur première vraie re-rencontre.. l'émotion était à son comble croyez-moi. Cela aidait un peu mieux la fille de Chioné à supporter la lourde absence de Zachary. Cependant, comme si tout ce qu'il s'était passé ne suffisait pas, il fallait que Gaïa se rajoute à la fête, sinon ce n'était pas drôle. Les partisans se Cronos se joignirent donc à elle et devinrent ses partisans, et ils finirent par attaquer les camps. Lisa-Marie s'était levée en trombe quand elle avait entendu tous ces cris dehors, et elle avait été saisie d'horreur en voyant tous ces traîtres se jeter sur leur anciens camarades pour les tuer. Ils ne méritaient que la morte. Sans hésiter, la brune s'était jetée dans la bataille pour sauver son camp; mais c'était peine perdue ils avaient été pris par surprise et les partisans étaient nombreux. Lisa-Marie réussit à fuir, mais non sans mal; elle dut se frayer un passage parmi la mêlée de partisans qui tentaient de retenir le plus de prisonniers possibles. Elle fuit de justesse, échappant ainsi à un sort horrible que les prisonniers subirent dans les jours, les mois suivants. Faire partie de la résistance n'avait rien de simple, d'ailleurs si Deimos n'avait pas sacrifié sa divinité pour offrir aux résistants un lieu sûr (l'université) les choses auraient pu être tout autres, les résistants n'auraient certainement pas tenus bien longtemps. Heureusement, les dieux semblaient être en leur faveur. A l'université, il ne passait pas un jour sans que la jeune fille ne maudisse les partisans.
Croire que les résistants attendraient sans rien faire était profondément idiot; il ne passait pas un jour sans que des plans pour récupérer leur maison et libérer leurs compagnons. La rébellion des camps du 31 décembre (enfin tentative de rébellion plus exactement) était le meilleur exemple; en même temps, les résistants attaquaient le sanctuaire de Gaïa et gagnèrent. Une petite victoire comme celle-ci faisait toujours un bien fou au moral et motivait les troupes à faire mieux et encore plus pour libérer les leurs; quelle ne fut la déception de Lisa-Marie quand elle apprit que la rébellion menée par Lena avait échoué. Après la chute du sanctuaire de Gaïa, la fille de Chioné ne fit que s'entraîner encore plus d'arrache-pied. Elle voulait retourner à la colonie, la seule vraie maison qu'elle n'avait jamais eu; elle se sentait bien là-bas mine de rien, avec ces idiotes de nymphes et ces insupportables Hermès avec qui elle partageait un bungalow! Elle voulait retourner là-bas et en chasser tous ces traîtres, libérer les siens avec qui elle n'était pas forcément très tendre. Elle s'entraîna pendant des mois et des mois, ne trouvant rien d'autre à faire. En avril, on réussit à faire s'échapper plusieurs prisonniers des camps; des grecs et des romains, cela montrait que tout n'était pas perdu et qu'ils pouvaient encore gagner! Les libérés avaient des informations précieuses sur l'état des lieux et la façon de fonctionner des partisans qui pouvaient les aider; le vent avait enfin tourné. Bien évidemment, la grande, la fameuse libération ne se fit pas beaucoup attendre; après que certains prisonniers aient été libérés, les chefs de camps se mirent à planifier une offensive pour libérer les leurs et récupérer leur foyer. Enfin. Un mois et quelques jours plus tard, l'attaque était déclarée; c'était la guerre, la guerre pour la liberté, la guerre pour leur foyer. Jamais la fille de Chioné n'avait vu autant d'horreurs de sa vie; blessés à l'acide, membres arrachés, organes échappés, sang coulant à flots. Même lors de la bataille de Manhattan elle n'avait pas vu de pareilles horreurs, jamais. Pendant trois jours, trois longues journées, les grecs et les romains combattirent pour les leurs. Ils avaient retrouvés leurs partenaires qui avaient été faits prisonniers et ensembles, ils avaient renversé les partisans et les avaient chassés de chez eux à grand coup de pied au derrière. Qu'ils aillent pourrir aux enfers et ne reviennent jamais! Percy et Jason perdirent tous les deux la vie lors de la libération et ce fut un véritable coup dur pour les deux camps; tout le monde les pensait invincibles! Après cet évènement, il fallut du temps pour que tout redevienne comme avant; en effet, les partisans n'étaient pas partis sans leur laisser un petit souvenir; ils avaient fait exploser leurs bungalows. Leurs. Bungalows. Les romains proposèrent donc aux grecs de venir loger à la Nouvelle-Rome en attendant que tout soit reconstruit chez eux; une attention louable et pleine de bonne volonté, mais la grecque continuait de se méfier un peu des romains, des années de rancoeur ne s'effaçaient pas ainsi voyons!
Quelle ne fut la surprise de la fille de Chioné quand elle vit plus tard la colonie rénovée, et que de nouveaux bungalows avaient été ajoutés, notamment un pour les enfants de dieux mineurs! Certes, c'était toujours assez agaçant de voir qu'ils avaient un bungalow où ils se regroupaient tous mais c'était mieux que de se coltiner ces imbéciles d'Hermès qui s'amusaient à lui voler ses sous-vêtements et à lui teindre les cheveux pendant son sommeil.. non vraiment déjà qu'à son arrivée elle ne supportait pas d'y loger, ça avait été encore pire après la mort de Zachary. Zachary.. Si seulement il avait pu être là, voir les grecs et les romains combattre ensemble. Elle était sûre qu'il aurait aimé ça, qu'il aurait été fier et heureux de les voir combattre pour les leur. Une ville comme les grecs fut également construite sous la direction d'Annabeth, la fille d'Athéna. Elle fut nommée Nysa, et la fille de Chioné soupçonnait que le fait d'avoir logé à la Nouvelle-Rome avait donné cette idée d'un havre de paix pour les grecs voulant couler de jours heureux en toute sécurité. Oh, et Percy et Jason avaient été ressuscités par les dieux selon ce que tout le monde racontait. Et certains demi-dieux morts étaient revenu des Enfers; d'ailleurs ces derniers commençaient à ressembler de plus en plus à un gruyère géant car un autre mort était revenu des enfers, un certain gosse de Déméter tué lors de la libération. A vrai dire, beaucoup de morts de la libération revenaient de tous les côtés à la colonie si c'était pas beau. La raison? Cela avait certainement quelque chose à voir avec le fait qu'Hadès avait fini par retourner sa veste contre les olympiens pour rejoindre Gaïa. Le traître.
Ces derniers temps, la file de Chioné se sent méfiante et agacée à l'égard des romains; c'est comme si toute la rancoeur accumulée pendant des siècles et des siècles par leurs ancêtres se tassait dans son coeur et demandait à s'échapper à tout moment.
pouvoirs crystokinésie. le cristal c'est beau, c'est joli, ça brille. Dit comme ça, ça semble un pouvoir bien inutile hein? De créer et manipuler le cristal à ça guise? Allez dire ça au partisan qui s'est fait empaler vivant. On fait moins les malins hein? Mine de rien, quand on sait comment s'en servir (et le maîtriser) ça peut se montrer vachement utile! Une fois que Lisa-Marie génère le cristal (il peut sortir du sol comme par magie ou apparaître de nulle part) elle peut le manipuler à sa guise; lui donner la forme d'une silhouette, d'une flèche, d'une arme. Certes la résistance du cristal n'est pas extrême mais ça peut toujours être utile. De même qu'elle peut se servir de son pouvoir pour ouvrir des portes; oui, imaginez qu'elle soit enfermé dans une pièce: il lui suffit de couvrir la poignée de cristal et de la faire exploser pour qu'elle soit libre, comme par magie (enfin, ça dépend de la résistance de la porte bien sûr). Imaginez un peu tout ce qu'elle pourrait faire si elle contrôlait son pouvoir; seulement, elle est encore loin de savoir le maîtriser, il ne se manifeste que sous des sentiments fort (tristesse, peur, surprise, angoisse). Pour l'instant, le cristal qu'elle génère n'est pas des plus résistants (il se brise quand il empale quelqu'un par exemple) mais au fil du temps elle pourrait peut-être parvenir à le rendre assez dur pour qu'il puisse la protéger de balles ou de coup d'épée.. mais elle en est encore loin. Déjà si elle pouvait décider quand faire apparaître du cristal, ce serait cool.
rp test texte
⊱ PRÉNOM : elise ⊱ PSEUDO : Brumy ⊱ AGE : 15 ans c:⊱ CÉLÉBRITÉ : alycia debnam carey! the 100 ftw ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : Ok by Anna ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? je l'aime tellement pas que j'ai quatre comptes 8D ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? ouch je me souviens plus xD ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nope, merci! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : 7/7 la plupart du temps, même si je rp pas je passe quand même \o/ ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventé! ⊱ DERNIER MOT : lol nop.
Profil:
appartient à la seconde phalange, Thàrros + fille de chioné + son père était un policier + il est mort quand June avait six ans + elle est placée par la suite dans un orphelinat + dans ce même orphelinat, elle rencontre Anastasia et Zachary + elle se découvre le pouvoir de crystokinésie après avoir failli empaler un demi-dieu particulièrement agaçant + veut la peau des partisans, littéralement + elle peut faire plein de trucs cools avec sa crystokinésie, notamment vous enfermer dans les toilettes en recouvrant la poignée de cristal pour vous empêcher de sortir + son meilleur ami, Zachary, est mort lors de la bataille de Manhattan + elle combat contre les partisans en partie pour venger sa mémoire + marraine d'Ilan, le fils de Jay et Oswin + est à la colonie depuis maintenant 14 ans + est dotée d'une très grande résistance au froid, capacité qu'elle tient de sa mère
« Blood must have blood. »
« The dead are gone, Clarke. The living are hungry. »
rationnelle + téméraire + audacieuse + calme + intelligente + courageuse + directe + rusée + loyale + protectrice + ordonnée + impassible + pugnace + froide + fière + violente + orgueilleuse + méfiante + jalouse + bagarreuse + colérique + facilement irritable + butée + manipulatrice + intransigeante + insoumise + rebelle + moqueuse + c'est une guerrière et une marche-ombre + elle n'a pas beaucoup d'amis et s'en soucie peu + en même temps elle n'est pas la personne la plus facile à supporter, et elle le sait + déteste sa mère + possède deux cicatrices: une à la joue gauche, légère mais longue, ainsi qu'une sur la paume de sa main droite représentant un Delta, la lettre grecque, souvenir de son altercation avec Dael + aussi imprévisible qu'explosive: on ne sait jamais comment elle va exactement réagir
- I'm taking a stand to escape what's inside me. -
thestral.
Messages : 807 Date d'inscription : 12/02/2015
Sujet: Re: Fiches PJ. Sam 6 Jan - 2:56
Harlan:
Charismatique, Intelligent, Créatif, Toujours en quête de nouveauté, Consciencieux, Courtois, Captivant, Protecteur, Courageux, Malin, Compétent, Ingénieux, Passionné, Actif.
Curieux, Timide, Bourru, Renfermé, Colérique, Préfère rester à l'arrière de la scène, Blasé, Peu bavard, Solitaire, Pessimiste, Rancunier, Sarcastique, Tempétueux, Nonchalant.
⊱ AGE : 80 ans ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 1933, aux Etats-Unis ⊱ PERSONNIFICATION : Dieu des Nouvelles Technologies, ⊱ ATTRIBUTS : la pomme d'Apple ⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuel ⊱ GROUPE : les génésiens partisans
⊱ ÉLÉMENT : feu ⊱ PARENT DIVIN : Héphaïstos et Athéna ⊱ POUVOIRS : Immortalité, Téléportation, Télépathie, Polymorphie, Malédiction, Métamorphose, Technopatie, Communication électronique, Compréhension intuitive, Mémoire Décuplée, Apprentissage Instantanée, Mimétisme Métallique, Super force, Cyberpathie, Typhokinésie, Mimétisme fumée.⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : Une épée à double lame en bronze céleste qui prend la forme d'un Ipod, un gourdin en métal, Téléphone portable capable de dérégler toute source d'électricité à 1 km aux alentours.⊱ QUELS CAMPS CHOISIS : Gaïa, mais sa loyauté envers elle est fragile; il n'est pas foncièrement mauvais et rejoint la Terre Mère par défaut, il serait bien facile de le ramener du 'bon' côté.
histoire Harlan est un jeune dieu; en effet, il est âgé de moins d'un siècle ce qui fait de lui un 'bébé' parmi ses congénères. On ne le prend pas forcément au sérieux, on ne lui prête pas d'attention plus que ça; ce dernier point ne le gêne pas, il n'a jamais aimé être le centre de l'attention. Être au second plan, dans les coulisses, ça lui va très bien tant que personne ne vient le tirer de sa tranquillité. Harlan est né en 1933, quelques années avant la seconde guerre mondiale, de l'union exceptionnelle d'Athéna et d'Héphaïstos. Il a grandi sans vraiment voir de problème, constamment dans l'ombre de son père qui ne voulait décidément pas de lui à ses côtés; cela n'a jamais dérange Harlan, du moins il ne l'a jamais montré. Il s'est toujours contenté de rester dans son coin à bricoler et à façonner de nouvelles machines, sans jamais vraiment adresser la parole à ses parents. Il avait l'impression de n'être qu'une erreur qu'ils regrettaient; aucun des deux ne lui prêtaient une grande attention, lui donnant l'impression de ne pas exister, de n'être qu'un petit insecte venant s'immiscer dans leur vie divine et à qui ils ne prêtaient aucune attention, se disant qu'il finirait bien par partir un jour. Le dieu n'en avait jamais parlé à personne, mais il aurait bien voulu avoir un petit peu plus d'affection. Il aurait bien voulu que ses parents le rassurent, ou l'aident à se faire à ses pouvoirs divins. Mais avec Athéna et Héphaïstos, il ne faut jamais s'attendre à recevoir beaucoup d'affection. L'une est froide, et l'autre et solitaire; quel beau duo. A votre avis, qu'est-ce que ça donne comment enfant? Un froid solitaire. Super non?
La naissance d'Harlan avait été un nouveau tournant dans la technologie du monde humain. Le dieu avait trouvé en les mortels une source inépuisable de nouvelles idées et de créativité; il a commencé par leur souffler l'idée d'améliorer leurs radios et leurs postes de télévision, les regardant avec fierté se mettre à l'ouvrage comme une mère regarderait son enfants prononcer ses premiers mots, ou faire des premiers pas. L'humanité était passionnante, le dieu devait bien le reconnaître; si les dieux ne semblaient pas faire plus attention que ça aux mortels, ne les considérant que comme des potentiels fanatiques ne pouvant que leur donner plus de pouvoir, Harlan, lui, vit réellement le potentiel dans l'humanité. Cette dernière était, à ses yeux, si belle et créative qu'il ne pouvait que l'aimer. Bien sûr, il ne le montrait pas vraiment; il se contentait d'observer agir certains humains d'un air constamment blasé ou réfléchi, ne laissant jamais paraître l'affection qu'il leur portait. Cependant, Harlan fit une erreur qu'il regrette aujourd'hui; la bombe atomique. Il aurait pu empêcher ça, faire rater tous les essais, mais au lieu de cela il a aidé les scientifiques à corriger leurs formules, ou réparer ce qui n'allait pas. Quand les américains bombardèrent finalement Hiroshima et Nagasaki au Japon, joyaux de l'avancée technologique, le jeune dieu se rendit enfin compte de sa bêtise. Jamais il n'aurait dû faire ça.
A dater de ce jour, le fils d'Athéna et d'Héphaïstos se jura de garder à l'oeil les humains et leurs idées autodestructrice. Il aimait l'humanité et ne voulait pas la voir périr à cause d'imbéciles ne sachant pas réfléchir correctement avant de créer de nouvelles machines. Se plonger ainsi en plein cœur de l'humanité et la regarder évoluer aida pendant de longues années Harlan à oublier ses parents, de toute façon, ce n'était pas comme s'il étaient beaucoup présents dans sa vie. C'était à peine comme s'ils lui adressaient la parole; son père lui adressait peut-être un ou deux mots de temps à autres, dénués de toute affection. Le jeune dieu avait vraiment l'impression que son père avait du mal à digérer qu'un de ses enfants puisse être aussi doué que lui; il avait donc arrêté de tenter de s'accrocher au dieu des forges, et se détachait petit à petit de lui. Ce n'était pas comme si Héphaïstos remarquerait quelque chose.
Lors de l'année 1954, pour la première fois, Harlan rencontra une femme et eut une relation avec elle. Joanne Carole Schieble, une américaine d'origine suisse; elle avait ce quelque chose dont on ne savait pas exactement décrire l'emprise. Cependant, Harlan finit par la laisser partir pour de bon quand elle rencontra un jeune homme d'origine syrienne. Neuf mois après leur courte relation, le 24 février 1955 pour être plus précis, la jeune femme donna naissance à un enfant, fruit de l'union entre un dieu et une mortelle: un demi-dieu. Le dieu garda à l’œil cet enfant; quand Joanne se mit à chercher une famille d'adoption, il fit le nécessaire pour que leur enfant ait le droit à une belle famille. Il savait très bien quel chantage faisait le père de Joanna a cette dernière; il ne voulait pas qu'elle épouse un non catholique et la menaçait de la priver de son héritage, hors elle était en couple avec un homme d'origine Syrienne. Le petit nouveau-né nommé Steve fut alors adopté par la famille Jobs.
Ce petit avait du potentiel, et de grands projets pour son avenir; ça, Harlan pouvait bien le voir. Steve Jobs avait ce petit quelque chose dans son regard qui ne le rendait que d'autant plus intéressant aux yeux du dieu; ce dernier fit tout pour toujours garder un oeil sur son fils, lui donnant quelques petits coups de pouces de temps à autres mais ce dernier n'en avait pas vraiment besoin. C'était un vrai génie, le digne petit fils d'Athéna et d'Héphaïstos bien que ces derniers n'en sachent pas grand-chose. Cela importait peu; Harlan était fier de lui. Ce dernier, n'ayant pas énormément d'enfants (si ce n'était dire aucun à part Steve) fit son possible pour garder cet enfant au futur grandiose de près. Son odeur n'était pas assez développée pour que les monstres le regarquent, mais le dieu chassait discrètement les quelques rares monstres à l'odorat un peu trop développé. Personne n'avait le droit de toucher à son fils. Il ne voulait pas finir comme son père et n'adresser aucune attention à ses enfants; il voulait les garder à l'abri, voir leur développement, être fier d'eux, assister à leurs plus grands moments.
En 1976, quand Apple fut officiellement crée, Harlan fit en sorte d'être engagé comme employé dans la nouvelle entreprise. Il se fit passer pour un mortel pendant de longues années, histoire de garder son fils à l'oeil et de garder son entreprise florissante; quand les revenus commençaient à chuter, il faisait en sorte de trouver de bonnes idées et de les souffler discrètement à x ou x personne, sans jamais vraiment intervenir de lui-même cette fois. Il les laissait faire, les gardait à l'oeil, surtout son fils Steve. On ne savait pas; on n'était jamais trop prudent, vous savez.
En 2001, Harlan fit la connaissance d'une belle jeune femme, employée chez Apple elle aussi. Elle était intelligente, gentille, elle lui donnait l'impression d'exister complètement; elle lui donnait l'impression d'être quelqu'un. Il se sentait vivant auprès d'elle, heureux, joyeux. Elle le faisait rire, elle le rendait différent du gros bourrin asocial qu'il était habituellement. Avec elle, Caroline, il se sentait juste.. bien. Cependant, encore une fois, le relation ne dura pas; elle fut forcée de déménager, après lui avoir annoncé qu'elle était enceinte et qu'elle ne ressentait plus rien pour lui. Elle quitta la Californie pour aller s'installer en Virginie, laissant Harlan seul encore une fois. Un beau coup de pute, ouais. Il ne lui courut pas après; si elle voulait partir, très bien. Il était un dieu, il n'avait pas besoin d'une mortelle à ses côtés... du moins c'était ce qu'il essayait de se convaincre de faire. Il se sentait horriblement seul, derrière ses airs faussement imposants et froids.
Quand Cronos fit son grand retour en 2007, le dieu des nouvelles technologies ne se joignit pas à son armée de dieux, demi-dieux et monstres, encore trop loyal à l'égard de ses parents bien que ces derniers n'aient jamais fait quoi que ce soit pour lui. Il était de leur côté malgré tout, et refusa les propositions qui lui firent certains autres dieux ayant retournés leur veste. Il était très bien dans sa peau de mortel, dans cette entreprise grandissante qu'était Apple. Il ne voulait pas se compliquer la vie avec des idéaux utopiques; toute sa vie il avait vécu dans l'ombre et il ne s'en portait que très bien. Tout les autres dieux ne pouvaient pas faire comme lui? Se contenter de ce qu'ils avaient, sans faire de blessés? Non, ils en étaient incapables. Harlan ne prit part à aucun combat qui opposa les dieux contre Cronos et ses fidèles en 2011.. tout simplement parce que personne ne lui avait demandé d'aide. Les dieux pro-olympiens s'en étaient allés combattre le mal sans le prévenir; de toute façon, ils avaient Héphaïstos alors pourquoi s'encombrer de son invisible de fils hein? Ce fut trop, la goutte d'eau qui fit déborder le vase comme le disaient si bien les mortels. Cronos fut vaincu, et tout le monde put bientôt retourner à sa petite vie tranquille.
Le fils d'Athéna et d'Héphaïstos comprit enfin que jamais personne ne ferait attention à lui. Ses parents ne lui adressaient quasiment plus la parole, ils l'avaient comme balayé de leur vie. Il ne leur en tenait pas plus rigueur que cela; après tout, il avait toujours vécu sans eux et n'arriverait certainement pas à s'habituer à recevoir de l'affection de leur part. Ce serait décidément beaucoup trop bizarre; plus loin ils étaient, mieux il se porterait.
Harlan finit par apprendre que Caroline était morte d'une rupture d'anévrisme, en 2012. Leur fils, Thomas, dès lors âgé de 12 ans, risquait de se retrouver dans une famille d'accueil; Harlan ne voulait pas ça. Il préférait que son fils aille à la colonie. Cependant, alors qu'il prenait quelques jours pour se décider pour de bon, il apprit que Gaïa montait elle aussi une armée; trop désireux de montrer enfin de quoi il était capable à sa famille, il emmena son fils avec lui dans les rangs de Gaïa, en partie pour le garder près de lui et à l'oeil. Il ne voulait pas que son seul enfant encore vivant ne meure; Steve était déjà mort depuis un an, et cette mort tragique avait influé sur le moral du dieu qui s'était senti triste, pour la première fois de sa vie. Jamais il n'avait ressenti cette émotion. Harlan n'accorda jamais complètement sa confiance à la Terre mère: elle était trop imprévisible, trop mauvaise, mais elle était puissante. Et il était en colère. Tant qu'aucun de ses subordonnés ne faisait de mal à son fils, son petit Thomas, il resterait du côté de Gaïa.
Quand les partisans avaient attaqué les camps pour en prendre le contrôle en octobre 2013, Harlan avait pincé les lèvres sans rien dire. Le stratège en lui disait que c'était une bonne initiative; mais tous ces enfants, ces jeunes qui n'avaient rien demandés à personne allaient se retrouver plongés dans une telle horreur que son caractère naturellement bon avait repris le dessus. Il savait bien que c'était injuste, mais il n'y pouvait rien; il avait bien fait de ne pas envoyer son fils à la colonie, et de la garder près de lui. L'avantage quand on est un génésien dont personne n'a rien à faire, c'est qu'on peut faire ce que bon nous semble. Notamment interagir avec ses enfants sans que les dieux n'y trouvent rien à redire puisqu'ils ne faisaient même pas attention à vous!
Au début, Harlan ne fut pas très présent chez les partisans; son fils, Thomas, restant dans leur bunker tandis que lui passait la plupart de son temps au siège d'Apple en Californie. De temps à autres, une ou deux fois par semaine, il se rendait au QG des partisans pour fabriquer de nouvelles armes pour ces derniers; mais il ne restait jamais bien longtemps. Il avait du mal à assumer son statut de traître... mais est-ce que quelqu'un avait même remarqué son changement de camp? Est-ce que quelqu'un était au courant de son existence? Il en avait plus qu'assez de tout ça. Il avait fini par dire stop. Il avait atteint ses limites.
De loin, le dieu garda un oeil sur les deux camps, histoire de se tenir au courant. Il vit cette petite rébellion qui échoua, le 31 décembre 2013. Plus le temps passait, plus il se demandait s'il avait fait le bon choix en retournant sa veste.. mais une petite voix dans sa tête lui soufflait toujours que, de toute façon, ça ne changeait rien qu'il soit avec les partisans ou les olympiens. Au moins, chez Gaïa, on lui demandait de l'aide. C'était tout ce qu'il voulait; qu'on lui demande quelque chose, qu'on lui accorde un tant soi peu d'attention pour qu'il se sente enfin exister. Mais, en attendant, voir ces demi-dieux romains et grecs s'affaiblir de jour en jour pesait lourd sur sa conscience. Ils étaient leur avenir après tout; il les considérait comme une part de l'humanité qu'il chérissait tant.
Quand la libération eut lieu, Harlan prit part aux combats en guise d'artilleur. Il fit ce qu'il put de son côté pour donner un avantage aux dieux partisans, mais tout le monde sait que les machines ne sont pas suffisantes pour affaiblir un dieu. Harlan le savait bien; il ne l'avait fait que pour donner un peu plus de temps à ses congénères, leur permettre de reprendre le dessus. Dans le fond, le dieu des nouvelles technologies fut certainement légèrement soulagé de voir les partisans perdre leur emprise sur les camps. Il ne le dit à personne, le garda pour lui, mais il fut soulagé de voir tous ces demi-dieux retrouver leur liberté. Bien sûr, il fit en sorte que Thomas reste à l'arrière; de toute façon, ce petit était doué pour tout ce qui était bricolage, pas combat. Il était un bon ingénieur en devenir. Le dieu était fier de lui, bien qu'il ne le lui dise jamais.
Sa soeur, Evyénia, fille d'Athéna et de Deimos (pour une déesse supposée être vierge Athéna avait vraiment beaucoup de mioches), déesse de la torture (qui avait fini, tout comme lui, par retourner sa veste) s'était vue obtenir le rôle de chef générale des partisans. Harlan n'aimait pas vraiment recevoir d'ordre mais il restait de marbre les rares fois où sa soeur venait pour lui adresser la parole. De toute façon, il était un loup solitaire qui venait de plus en plus que QG pour s'enfermer dans son atelier.
Après la libération des camps, les partisans restèrent beaucoup de retrait. La générale des demi-dieux, Johanna, avait disparu (certains disaient qu'elle était morte) et c'est Tyler, fils de Pluton, qui avait été nommé par Gaïa elle-même pour remplacer la fille d'Arès disparue. Tyler qui avait été capturé par les romains en août 2014, qui avait été livré à son père qui l'avait certainement torturé avec plaisir, Tyler qui avait fini par revenir vivant de son petit séjour avec Pluton. Du point de vue d'Harlan, ce n'était pas une très bonne idée de nommer ce fils de Pluton réputé pour être cruel et sadique général des partisans, mais qui était-il pour dicter la bonne conduite à suivre à la Terre Mère, hm? Il avait donc gardé le silence sur ce qu'il pensait de cette nomination.
Cette ère de ''paix'', comme le disaient certains, ne dura pas bien longtemps. Harlan se doutait bien que quelque chose allait finir par exploser, et cela arriva; après qu'Arès, Hadès, Hypnos, Thanatos et Perséphone aient rejoint Gaïa, un combat éclata en plein Los Angeles; des failles avaient été ouvertes de partout, des failles venant des Enfers, laissant échapper monstres et fantômes. Il y avait même des zombies, rien que ça! Ce fut littéralement un bain de sang, surtout sur la plage de ce qu'entendit le dieu. Des morts partout, du sang, des bombes lâchées, de l'acide: un vrai carnage. Il était bien content que son fils, Thomas, soit resté à l'arrière encore une fois, pour tout ce qui était artillerie des soldats. Il n'aurait pas supporté de le perdre. Pas maintenant.
Si tout avait donné l'impression de s'être calmé avec la bataille (les deux camps avaient besoin de temps pour brûler leurs morts et éparpiller leurs cendres, faire leur deuil) il ne fallut pas bien longtemps avant qu'un nouveau malheur ne leur tombe sur la tête. Enfin, ce n'était rien qui concernait les partisans, seulement les pro-olympiens. Athéna avait encore trouvé le moyen de faire chier le monde ne lançant une malédiction sur les grecs et les romains. Enfin, après, ça ne concernait absolument pas Harlan mais bon, histoire de le dire quoi. C'est important à savoir.
pouvoirs Immortalité comme toute divinité, Harlan est doté de la fabuleuse immortalité qui l'immunise contre la mort quelle qu'elle soit. Cependant, il peut également être envoyé au Tartare comme tous les dieux, génésiens et créatures mythologiques. Téléportation quelle merveilleuse capacité que de pouvoir se téléporter où bon vous semble! C'est un pouvoir bien pratique que toutes les divinités possèdent, même les plus jeunes comme Harlan. Télépathie le fils d'Héphaïstos a la capacité de pouvoir lire dans les pensées, et de communiquer avec les autres grâce aux siennes. Polymorphie ou la capacité de prendre l'apparence de qui il souhaite. Un homme roux, petit, avec un nez hideux et des boutons partout sur le visage? Possible! Très pratique pour se fondre dans la masse et passer inaperçu. Malédiction il est bien rare qu'Harlan use de ce pouvoir étant assez clément et indulgent mais il ne faut pas jouer avec le feu mes chers amis, une malédiction est si vite arrivée. Ses malédictions ne sont pas aussi puissantes que celles que peuvent lancer les olympiens, mais vous savez que toutes ces fois où vous faites tomber votre téléphone du côté de l'écran et qu'il se brise n'est pas seulement de la malchance. De même qu'il ne faudra pas vous étonner si, après avoir offensé la brun, votre internet se voit incapable de fonctionner correctement. Métamorphose Harlan a la capacité de se métamorphoser en un animal quel qu'il soit, de la fourmis à l'éléphant en passant par le cheval. Il n'utilise pas énormément voire presque jamais cette capacité, ne voyant pas à quoi cela pourrait lui servir. Technopatie comprendre les machines et les manipuler, Harlan est en capable. Faire cracher une canette de soda à un distributeur dans la rue sans payer? Possible. Pareil avec un distributeur de billet. Il peut dérégler comme il le souhaite tout appareil électronique. Communication électronique aka le petit hackeur en herbe. Le génésien est capable de glisser son esprit dans l'importe quel circuit électronique (caméra de surveillance, ordinateur, alarme) pour le déjouer, observer à sa place. En bref, c'est très utile. Compréhension intuitive il n'est pas un fils d'Héphaïstos pour rien, tout système ne fait pas long feu avec lui? Il comprend instinctivement comment chaque circuit fonctionne et est capable de l'améliorer, l'annuler, le détruire, le piéger. Mémoire Décuplée il retient tout ce qu'il voit, entend, ressent. Sa mémoire est un petit bijou; faites lui lire une fois le dictionnaire et il serait capable de tout vous réciter à la virgule près. Il n'oublie jamais rien, son cerveau est une véritable encyclopédie. Il n'est pas rare de l'entendre marmonner des formules chimiques ou es définitions compliquées tandis qu'il bricole. Apprentissage Instantané que ce soit une technique de combat ou quoi que ce soit d'autre, Harlan apprend tout instantanément et ça reste profondément ancré en lui au point qu'il n'oublie jamais. Mimétisme Métallique il peut transformer une partie de son corps (ou son entièreté) en métal pour se protéger d'une attaque physique, ou au contraire donner plus d'impact à un coup. Cependant là où ses frères et soeurs mortels ont besoin d'un morceau de métal pour user de ce pouvoir, Harlan n'en a pas besoin. Super force Pouvoir hérité de son cher père (notez bien l'ironie dans ma voix). Le génésien est capable de soulever de très lourdes charges et de briser portes et murs par la simple force de son coup de pied. Ce pouvoir lui est relativement utile quand il bosse sur des prototypes assez imposants et difficiles à déplacer. Cyberpathie il peut se balader sur internet par le biais de sa pensée, où qu'il soie, que ce soit en pleine forêt sans réseau ou dans une ville bondée de monde. Ainsi, il a toujours accès à toutes les informations possibles et inimaginables, ce qui explique cette impression que l'on a qu'il sait toujours tout sur tout. Typhokinésie quand ça explose dans son atelier, il faut bien se débrouiller pour pouvoir faire sortir toute la fumée d'un coup non! Eh bien, il suffit qu'Harlan fasse un geste ou y pense pour que la fumée disparaisse. Il peut également créer de la fumée sur un champ de bataille, même s'il le fait rarement.(Création et manipulation de la fumée) Mimétisme fumée. pour se déplacer rapidement et être intouchable d'un point à un autre, c'était très pratique vous savez! Harlan se sert de ce pouvoir quand il doit se déplacer sur un champ de bataille pour aller réparer quelque chose et être ainsi intouchable. Il peut également prendre une personne avec lui, ainsi qu'un objet. Pas plus.
rp test Un silence de mort régnait dans l'atelier d'Harlan. Ce dernier était assit à son bureau et était en train de triturer un fil de cuivre avec ses grosses mains calleuses et rugueuses, abîmées par son travail constant. Il était souvent silencieux; pour ne pas dire tout le temps. Dans son atelier, le silence était omniprésent, tout le temps. Personne ne venait jamais le déranger ou faire du bruit et tant mieux, moins il y avait de personnes mieux il se portait. Interagir avec les autres n'était pas vraiment son truc, il était mieux avec ses machines et ses petits trucs bricolés. La solitude lui convenait très bien. Les êtres vivants étaient trop compliqués, trop imprévisibles; les machines étaient régulières et répondaient toujours les même choses. Il se sentait largement mieux avec elle qu'entouré de gens ne faisant que parler de sujets futiles et inintéressants. Non, franchement, rester enfermer dans son atelier ou dans son bureau en Californie ne le dérangeait absolument pas. Il était très bien ici, seul. Personne pour le déranger, personne pour venir briser la tranquillité de ce lieu. Juste le calme, qui apaisait son esprit tourmenté. Il n'y avait qu'une seule personne avec qui il pouvait discuter en mettant de côté son caractère bourru; son fils. Ce dernier était là, avec lui. Il était dans un coin de la pièce, aussi silencieux que son père; ils partageaient tous les deux; leur amour pour le silence. Quand ils n'avaient rien à dire, ils gardaient le silence tous les deux plutôt que de dire des choses inutiles. Thomas était en train de jouer à un jeu (très certainement pokémon) sur une DS lite bleue. Harlan s'était habitué à sa présence au fil des années, si bien qu'elle était devenue presque normale pour lui. Le dieu avait fini par s'attacher à ce petit bonhomme réservé.
Ils restèrent silencieux pendant de longues minutes encore, l'un jouant à la console, l'autre réfléchissant à la façon dont il pouvait améliorer une arme quand le demi-dieu finit par éteindre sa console pour la ranger dans sa housse, avant de demander d'une petite voix; « Dis p'pa. » Harlan ne leva même pas les yeux vers lui, la tête toujours penchée en direction de ses croquis qu'il dessinait depuis quelques secondes sur une feuille blanche. « Hm? » Il n'était pas très bavard et ne l'avait jamais été. L'adolescent âgé de maintenant quatorze ans gigota un peu sur sa chaise, l'air mal à l'aise; cela intrigua le dieu qui finit par tourner le regard vers lui l'air curieux. Pendant de longues secondes, le père et le fils s’observèrent en silence, l'un mal à l'aise et l'autre intrigué. Le dieu commençait à s'impatienter, mais jamais il n'élèverait la voix sur son fils ou le presserait, il tenait trop à lui pour le froisser de cette façon. Finalement, le garçon finit par demander d'une toute petite voix, hésitante; « On est les méchants, nous? » La question eut l'effet d'une bombe dans l'esprit du génésien, qui fit disparaître crayons et schémas d'un geste de la main; sans qu'il ne bouge, ils allèrent se ranger dans une des étagères.
Autant être honnête; le dieu savait bien que cette question viendrait un jour. Il lisait bien sur le visage de son fils que ce dernier commençait à se poser des questions quant à leurs idéaux ces derniers temps. A vrai dire, Thomas n'avait même pas choisi de rejoindre les partisans, c'était Harlan qui l'avait emmené avec lui du côté de la Terre Mère, uniquement dans le but de le préserver de la cruauté de certains de ses fidèles. Aujourd'hui plus que jamais, Harlan était heureux d'avoir emmené son fils avec lui. Il lui avait épargné tellement de souffrances et de peurs... certes il n'avait pas pu connaître la colonie et ses pensionnaires, mais il avait été protégé de la barbarie de ce monde, et c'était tout ce qui comptait pour le dieu. « On n'est pas les méchants, Thomas. » Il laissa tomber ces mots d'un air profondément sérieux, l'air implacable. Non, ils n'étaient pas les méchants. Ils avaient fait du mal, certes, mais ils n'étaient pas méchants. « On est les ignorés, pas les méchants. » Le dieu se leva de sa chaise pour s'approcher de son fils, posant doucement une main sur son épaule, maladroitement (il n'était pas fait pour réconforter les gens nom de Zeus).
Il y eut un court silence avant que le génésien brun ne repenne d'une voix plus décidée encore; « On est ceux dont personne n'a rien à faire. On se rebelle, on montre qu'on existe à notre façon. » Un petit sourire se dessina sur son visage basané. Sourire... cela lui arrivait tellement longtemps qu'il lui semblait faire une grimace quand il souriait aux gens. Cela semblait si peu naturel venant de sa part.... Une nouvelle fois, le dieu reprit; « Tu es tout sauf méchant. » Il pressa l'épaule de son fils pour lui faire comprendre qu'il était sérieux. Thomas finit par hocher de la tête, l'air revigoré. Le dieu se sentit soulagé; il n'aimait pas voir son fils douter de lui-même; pour changer de sujet, il finit par s'exclamer d'une voix forte et brutale, faisant sursauter l'adolescent; « Allez, arrête de chouiner et remets-toi au boulot! » Il lui donna une claque énergique dans le dos (par trop forte non plus, il ne voulait pas le rendre tétraplégique) avant de continuer sur le même ton; « Et plus vite que ça! » L'enfant hocha de la tête et lui répondit d'un air martial; « Oui p'pa! » Le jeune dieu masqua le sourire affectueux qui se dessina sur ses lèvres en tournant le dos à l'adolescent, retournant s'asseoir à son bureau; il avait des croquis à terminer.
⊱ PRÉNOM : elise (sans accent PUTAIN EZUCNZEHYDBEZ)⊱ PSEUDO : brumy⊱ AGE : 15 ans (j'ai faili écrire 14 je crains)⊱ CÉLÉBRITÉ : michael raymon james ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : Ok by Anna ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il est moche, et il pue, c'est bien pour ça que j'ai cinq comptes ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? oulah, je sais plus ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nop, merci! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours huhu.⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventé ⊱ DERNIER MOT : coucou.
Profil:
fils d'Athéna et d'Héphaïstos + dieu des nouvelles technologies + Steve Jobs était son fils, à votre avis d'où ça sort Apple hm? + a rejoint Gaïa par défaut, car les Olympiens ne lui ont jamais témoigné d'importance + son père le premier + il est très créatif, et très intelligent + passe la plupart de son temps au siège d'Apple, en Californie + c'est lui qui souffle aux mortels les idées de nouvelles technologies + il se sent beaucoup plus à l'aise avec les machines qu'avec les personnes + il ne le dit pas, mais il porte beaucoup d'affection aux humains + il garde un œil de loin sur ses demi-frères et soeurs demi-dieux, leur apporte discrètement son aide quand il le peut + renfermé + très réservé + n'aime pas être au premier plan, être sur le second (voire le troisième) lui va parfaitement.
est sensible, mais ne le laisse pas paraître + sa loyauté envers Gaïa est très fragile + il n'a vraiment pas aimé que les camps soient occupés par les partisans, sans forcément le laisser paraître + il a emmené son fils avec lui chez les partisans, pour le garder à l'oeil après que sa mère soit morte d'une rupture d'anévrisme + il n'est pas un guerrier dans l'âme, mais il sait se débrouiller avec une épée (il est plutôt musclé du cerveau en fait) + il est plutôt cool comme dieu, par rapport à ses autres congénères + il passe de plus en plus de temps dans le camp des partisans, pour aider à fabriquer de nouvelles armes.
A le contact facile avec les animaux et est très affectueuse avec eux, Ambitieuse, Appliquée, Attentive, Autonome, Bonne cavalière, Calme, Confiante, Courageuse, Cultivée, Critique, Déterminée, Digne, Directe, Féminine, Implacable, Indépendante, Libre, Logique, Loyale, Lucide, Méthodique, Patiente, Précise, Prudente, Protectrice, Réaliste, Sérieuse, Tenace.
⊱ AGE : 28 ans. ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 13/10/1986 dans le Minnesota. ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : américaine d'origine canadienne.⊱ STATUT SOCIAL : célibataire.⊱ ORIENTATION SEXUELLE : bisexuelle. ⊱ GROUPE : Partisans de gaïa.
⊱ ÉLÉMENT : Terre ⊱ PARENT DIVIN : Hécate. ⊱ POUVOIRS : Invisibilité. ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : armes; une épée fine en bronze céleste dont le manche est en cuir souple qui se transforme en bague, ainsi qu'un lasso intranchable d'une longueur de deux mètres qui se change en bracelet brésilien. objet; un collier dont le pendentif représente une lune noire et qui produit de la lumière plus ou moins élevée en fonction de la lune (croissant, quart, pleine..) la nuit quand elle le souhaite. ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : elle est arrivée à ses douze ans à la colonie des sang-mêlés, en 1998 donc. Elle a été recrutée par Johanna en 2009 quelques années après l'arrivée de Chronos (Eloïse avait 23 ans), puis après la bataille de Manhatthan elle jure allégeance à Gaïa.
histoire Eloïse a grandi dans le Minnesota, de l'union d'Hécate et de Jack Fox, un homme au teint basané et au regard bleu rieur. Ce qui a attiré la déesse chez un mortel? Peut-être son physique avantageux, ou alors une spécialité rare chez les mortels; le père d'Eloïse était un mortel qui voyait à travers la brume. Il avait découvert cette faculté un jour où il avait vu une naïade sortir de l'eau, complètement nue, et qui était devenue flaque d'eau à sa vue. Traumatisant quand on est un gamin de quatorze ans n'est-ce pas? Il n'avait jamais parlé de ça à personne, on l'aurait pris pour un fou, jusqu'à ce qu'il croise la route d'une femme un peu plus âgée que lui, quand il avait dix-sept ans. Il avait pâli en voyant un monstre poursuivre un groupe d'adolescents, et en retournant la tête il avait vu le regard d'une femme sur lui, qui lui souriait d'un air bienveillant. En croisant le regard bleu profond de cette femme, Jack Fox avait balbutié; 'vous les voyez vous aussi?' et vous savez ce qu'avait répondu cette femme? Rien, elle avait rit doucement puis lui avait tourné le dos et s'était mise à avancer, en faisant signe au garçon de la suivre; ce qu'il avait fait après plusieurs secondes d'hésitations. La femme était en fait une 'voyante' dans un cirque qui disait se nommer Elisha, elle avait fini par le prendre sous son aile et avait expliqué tout sur le monde mythologique sur Jack. Ce dernier avait eu beaucoup de mal à croire cette femme d'une quarantaine d'année habillée comme une hippie, mais avec tout ce qu'il avait vu durant les dernières années il avait fini par croire en ses paroles à contrecœur. Dryades, satyres, minotaure, sirènes, harpies, scorpions géants, dieux, Olympe, pouvoirs, demi-dieux... Tout ça se mélangeait dans sa tête. Pourquoi pouvait-il voir à travers cette.. brume magique, et pas ses parents? Peut-être était-ce un don de famille qui avait sauté plusieurs générations? Une bénédiction d'un dieu? Il se posait tellement de questions... Pendant plusieurs années, il garda le contact avec Elisha qui était toujours là pour assouvir sa soif de connaissances sur le monde mythologique. Il se rapprocha de plus en plus de la voyante, qui un jour lui fit une annonce qui changea radicalement la vie du jeune homme quelques mois après qu'ils aient partagés leur lit une nuit. Elisha était enceinte, et Elisha n'était pas Elisha. Elisha était Hécate, déesse de la magie. Il avait côtoyé une déesse pendant plusieurs semaine, il avait couché avec une déesse. Et pas n'importe laquelle! Bon sang, mais bon sang! Hécate disparut du jour au lendemain, et ce n'est que quelques mois plus tard que devant le pas de sa porte Jack se retrouva face à un berceau doré dans lequel se trouvait une petite créature avec trois poils bruns sur la tête et de jolis yeux bleu verts qui le fixaient, des yeux larmoyants. L'homme comprit tout de suite, il savait qui était ce bébé, il savait ce que faisait cette petite fille ici, et il savait qui avait laissé ce collier au pendentif en croissant de lune sur le tissus noir enveloppant le poupon. Sur la couverture noire était brodé en lettres d'or 'Eloïse Mary-Ann Burston'. Financièrement, Jack ne pouvait pas s'occuper de sa fille. Il travaillait dans une station-service, mais quand il se retrouva avec un bébé sur les bras, il fut bien contraint de retourner vivre chez ses parents, qui vivaient eux aussi dans le Minnesota. Les grands-parents d'Eloïse tenaient un ranch, ouais, un ranch, avec des troupeaux de vaches et des chevaux! Les parents de Jack acceptèrent de l'héberger après qu'il eut vendu sa maison, et c'est là que débuta la vie de cow-girl de la petite Eloïse. Dès qu'elle pu tenir sur ses jambes, son père lui apprit à monter à cheval. Elle se souviendra toujours de la première fois où elle était montée à cheval; à peine le poney (car oui c'est un poney, un poney alezan monsieur!) qu'elle avait glissée de la selle et elle était tombée. Elle avait pleuré, mais son père avait insisté pour qu'elle remonte; à chaque chute à cheval, il faut remonter n'est-ce pas? Alors elle était remontée. Au fil des jours, des semaines, des mois, elle finit par s'améliorer. Eloïse adorait monter à cheval, à ses huit ans son père lui 'offrit' un cheval. Je mets ce mot entre guillemets car Eloïse n'aimait pas qu'on lui dise qu'on lui donnait un cheval, un animal n'est pas un objet, ce n'est pas une possession, elle ne considérait pas ce mustang noir comme une de ses possessions, elle disait qu'il était son ami, son compagnon, et elle piquait toujours une crise à chaque fois que quelqu'un avait le malheur de dire que c'était 'son' cheval. Oui, à l'époque elle avait déjà du caractère. Le nom de ce mustang? Moon, un mâle fougueux qu'ils avaient eut un mal fou à dresser, mais Eloïse et lui avaient su s'entendre et étaient devenus complètements. Donc, pour revenir à nos moutons, Eloïse passa presque toute sa vie au ranch, elle n'allait pas à l'école; elle prenait des cours par correspondance. Elle aimait beaucoup l'histoire, surtout la mythologique, qu'elle soit grecque, romaine, indienne, égyptienne, elle aimait toutes ces histoires de monstres et de combats! D'ailleurs, elle fut diagnostiquée très jeune comme hyperactive et dyslexique, mais son père ne s'en étonna pas; il savait très bien que cela arriverait, Hécate-Elisha lui avait parlé des troubles des demi-dieux qui étaient 'programmés' pour le combat et pour lire le grec ancien. La vie dans le ranch de ses grands-parents était géniale! Elle adorait vivre dans cet endroit perdu au beau milieu du Minnesota! D'ailleurs c'était pour cela qu'elle prenait des cours par correspondance, parce qu'il n'y avait pas d'école à moins de deux heures de routes du ranch. Le matin, elle prenait donc ses cours, et l'après-midi elle allait aider tout le monde; elle s'occupait surtout de Moon, mais tous les jours elle nettoyait les boxes et pansait autant de chevaux qu'elle le pouvait avec les employés du ranch, parce qu'elle n'aurait pas pu s'occuper de tous les cheveux à elle toute seule, il y en avait beaucoup trop. Vivre dans le ranch l'a rendue débrouillarde, indépendante et manuelle! Eloïse ne rechignait jamais à la tâche, et elle n'était pas fainéante! Cependant, ce qui la rendait le plus triste, c'était quand ses grand-parents étaient obligés de faire piquer un cheval qui était devenu trop vieux, ou qui était trop blessé. C'était trop intense pour elle, elle avait tendance à beaucoup s'attacher aux les animaux du ranch malgré les mise en gardes de son père qui lui disait qu'un jour où l'autre ils partiraient. Comment ne pas s'attacher à un animal aussi affectueux que l'équidé, bon sang?!En ce qui concernait la relation qu'avait Eloïse avec son père, elle était plus que bonne. Ils riaient ensembles, s'entendaient comme larrons en foire. Eloïse aimait beaucoup son père, qui lui tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux. Ils étaient très proches, il lui avait appris tout ce qu'il savait concernant les cheveux; débourrer un cheval, le seller, le panser, le soigner, s'approcher de lui sans l'effrayer, comment approcher les cheveux sauvages sans qu'ils ne prennent la fuite, monter à la western, pêcher à la ligne, nager, repérer les constellations dans le ciel! Cependant, à chaque fois que la petite brune lui posait une question concernant sa mère, il devenait tout de suite un peu plus distant et répondait d'un air absent; ' elle a disparu du jour au lendemain, puis un jour je t'ai trouvée tout bébé devant ma porte ', aussi, Eloïse avait fini par arrêter de poser des questions sur cette femme inconnue à son cher père. La raison pour laquelle ce dernier ne lui avouait pas tout sur le monde mythologique alors qu'il savait très bien tout ce qui attendait la jeune fille était qu'il voulait qu'elle mûrisse un peu et soit en âge de comprendre ce qu'il lui annoncerait. C'était pour ça qu'il était toujours derrière elle à lui apprendre tout ce qu'il pouvait, car un jour cela pourrait très bien lui être utile, qu'elle soit en quête ou bien qu'elle soit en train d'échapper à des monstres. Mais un jour, tout changea. Eloïse et Jack étaient en vacances à New York. Il faisait beau, les rues étaient bondées et eux ils se baladaient dans un quartier populaire en regardant les alentours. Eloïse avait alors douze ans. Ses yeux bleu vert scrutaient les alentours avec émerveillement devant tous ces gratte-ciels tandis que son père, lui, avait l'air inquiet. Il n'avait pas tenu à venir en ville, il n'aimait pas New York. Trop de monstres, trop près de tout ce bordel mythologique. C'était en partie pour ça qu'il avait emmené Eloïse avec lui dans le ranch, l'odeur des animaux l'avait cachée pendant quelques années, mais il n'était pas sûr que l'odeur qui commençait à s'estomper du ranch la camouflerait encore longtemps. « Papa, pourquoi tu as l'air si stressé? » C'était Eloïse qui avait levé ses si jolis yeux vers son père, elle avait senti son trouble et cela commençait à déteindre sur elle indirectement. La voix de la petite était devenue anxieuse et ses yeux apeurés. Pourquoi son papa était ainsi? Pourquoi avait-il si peur? Ils étaient en danger? Quelqu'un les suivait? Son père se calma légèrement, et son regard devint doux le temps d'un instant avant de redevenir anxieux après avoir dit ces mots qui se voulaient apaisants à sa fille; « Pour rien ma chérie. » Il lui avait caressé la tête avec douceur et lui avait embrassé le front, puis ils s'étaient remis en route comme si de rien n'était. Mais la main de Jack était moite, Eloïse le sentait puisqu'elle la lui tenait. Elle poussa une petite grimace quand son père lui serra fort la main et s'arrêta d'un coup sec de marcher. Devant eux se tenait une femme, très jolie. Elle avait de longs cheveux roux et des jolis yeux verts. Pourquoi son papa avait peur de cette femme? Est-ce que c'était sa maman? Ahah, si seulement elle savait. La femme s'approcha d'un pas, mais Jack recula automatiquement en poussant la petite derrière lui, il savait que quelque chose clochait avec cette femme, il le sentait. La dame rousse, elle, fit comme si de rien n'était et se pencha sur le côté en adressant un sourire carnassier à la demi-déesse qui se serra contre son papa; la dame avait des dents pointues, comme celles d'un loup! D'une voix mielleuse la rousse se mit à roucouler; « Oooh, mais quelle jolie petite fille, et puis, c'est qu'elle sent le demi-dieu! » Elle était bizarre elle, de quoi elle parlait? Jack fronça les sourcils et se mit à reculer lentement en lançant froidement à la femme qui avait l'air très satisfaite du petit effet qu'elle produisait chez Eloïse et son père; « Comment savez-vous?! Quelle sorte de créature êtes-vous?! » La petite brune n'avait jamais vu son père aussi énervé et froid. Elle avait peur, elle commençait à se sentir en danger, le stress de son père déteignait sur elle. Ses doigt se serrèrent contre le tee-shirt de son père qui était tendu comme la corde d'un arc. Il savait que cette femme n'était pas normale, rien que quand elle avait parlé de demi-dieux elle s'était dénoncée elle-même. Eloïse gémit d'une voix plaintive; « Papa?! »« N'aie pas peur de moi, je ne te ferais rien de mal mon ange. Allez viens.. » La femme rousse se mit à susurrer ces mots à l'attention d'Eloïse qui se cachaient de plus en plus derrière son père, qui lui n'avait pas bougé. Mais soudain, la femme devint hideuse, et devint une sorte d'oiseau. Ses bras devinrent des sortes d'ailes grises et sales, et son père comprit immédiatement qu'ils avaient affaire à une harpie; « Cours Eloïse, cours! » La petite, elle, était complètement tétanisée par ce qu'elle voyait. Elle avait peut-être douze ans, mais elle était encore un peu une enfant dans sa tête! Elle ne bougea pas, mais son père la tira derrière elle, la forçant à courir. La brune poussa un cri aigüe en voyant la femme se mettre à voler vers eux; « AAAAAAAAAH! » Et sans demander son reste, elle se mit à courir comme elle ne l'avait jamais fait, dépassant presque son père.Les deux Burston étaient donc poursuivis par une harpie rousse dans les rues bondées de New York, super les vacances d'été! Eloïse, elle, ne comprenait rien. C'était quoi cette chose? Pourquoi son père avait l'air de savoir ce qu'il se passait et pas elle? POURQUOI EST-CE QU'ELLE N’ÉTAIT JAMAIS AU COURANT DE RIEN? Et puis, pourquoi est-ce qu'elle voulait l'attraper elle? Et puis, pourquoi est-ce qu'elle avait dit qu'elle sentait le demi-dieu? Est-ce qu'elle avait la tête d'un demi-dieu? NON! Un cri strident retentit au-dessus de leur tête, et Eloïse put voir que l'autre foldingue rousse ne les lâchait pas d'une semelle! Mais merde elle pouvait pas retourner dans son nid ou n'importe où tant qu'elle était très loin d'eux?! En la voyant remonter ses pattes, Eloïse se raidit; c'était ce que faisaient les oiseaux avant de piquer vers le sol, elle n'allait pas.. ah bah si elle piquait en descente directe vers eux! Son père aussi avait vu ce que faisait la bestiole ailée, et il se mit à courir encore plus vite et ils s'engagèrent dans un parc bondé d'arbres. Eloïse était essoufflée, fatiguée, elle voulait rentrer chez elle, s'allonger quelque part et dormir pour au moins les trois siècles à venir. Nouveau cri strident, plus proche cette fois; le monstre fonçait vers eux, mais juste au moment où elle allait attraper le crâne de la brune avec ses serres, elle fut stoppée par la branche d'un arbre qu'elle se prit en pleine tronche; une seconde plus tard elle vit une dame avec des fleurs dans les cheveux et à la peau légèrement verte lui faire un sourire puis un coucou. Depuis quand les dames vivaient dans les arbres? Pff, tout ça devenait trop bizarre. Alors qu'ils allaient s'enfoncer dans la fausse forêt du parc, un monsieur avec une casquette et une béquille leur fit signe; alors qu'elle allait l'ignorer son père lui se mit à courir vers lui pour lui enlever tout de suite sa casquette; WHAT pourquoi ce mec avait des cornes? « Tu es un satyre non? Tu es là pour elle? Ramène-là à la colonie saine et sauve je t'en supplie! Partez tout de suite! » Le satyre remit sa casquette et il hocha vigoureusement la tête; « Pas de problème vous pouvez compter sur moi! » Une colonie? De vacances? Pourquoi ce mec avec des cornes devait l'emmener? Le 'satyre' finit par retirer son pantalon, et Eloïse vit qu'il avait des jambes de bouc. DES JAMBES DE BOUC MERDE. Elle recula un peu et son père commença à s'éloigner d'elle de quelque pas; Eloïse ne lâcha pas sa main mais lui la lâcha et s'éloigna encore; « Mais.. PAPA! » Il lui fit un sourire doux et se rapprocha, s'agenouillant pour être à son niveau. Avec amour, il lui caressa les cheveux et lui embrassa le front; « C'est pour ton bien ma chérie, je t'écrirais, et si je peux je viendrais te voir, mais suis-le! » Il la poussa vers le satyre qui trépignait et était déjà prêt à partir. Mais Eloïse se tourna vers son père et haussa un sourcil d'un air interrogateur; « Pourquoi je devrais suivre un mec avec des jambes de chèvre? » La créature mythologique à côté poussa un cri de protestation étouffé et répliqua d'un air outré; « Bêêê, je suis un SATYRE! Vite, partons! » Okok c'est un satyre, pas la peine de s'énerver comme ça, satyre ou pas il restait un mec avec des cornes et des pattes de chèvres, pas la peine d'en faire tout un plat! Le satyre commençait à la tirer d'un côté mais elle s'accrocha d'une main à son papa et lui lança rapidement; « .. au revoir papa! On se reverra bientôt hein! » Il sourit et lui effleura la joue avant de lui lancer; « Je te le promets ma chérie! » Puis il lui tourna le dos, et courut jusqu'à leur 4x4 qui n'était pas loin, il démarra, et il rentrant en se mettant à chercher quelle excuse il allait servir à ses parents. Il fallait dire qu'Eloïse n'avait pas eu le choix, elle avait été obligée de suivre le satyre qui l'avait embarquée dans un coin isolé où il n'y avait personne, et il siffla. Eloïse ne dit rien et le regarda en haussant les sourcils pas du tout convaincue, il ne lui rendit son regard que quand deux majestueux pégases respectivement alezan et blanc se posèrent juste devant eux, l'air de dire 'alors t'en pense quoi?'. Avec une mauvaise foi absolue, elle détourna la tête et s'approcha lentement de l'équidé ailé. Ils étaient sellés tous les deux, et piétinaient d'un air impatient. Waw. Juste waw. Sans rien dire, la demi-déesse tendit la main et caressa l'encolure du pégase alezan, et avec aisance elle monta sur son dos d'un bond souple et agile, atterrissant en douceur sur le dos du robuste animal pour ne pas lui faire mal. Le satyre, lui, fut surpris de la voir monter aussi rapidement; il ne devait pas être habitué à voir des nouveaux demi-dieux monter aussi rapidement sur un pégase. Mais il ne dit rien et monta à son tour sur le pégase, tandis que la brune se saisissait des rêne et caressant l'encolure de l'animal qui continuait de piaffer. « En route pour la colonie! » Et, dans un hennissement puissant, les pégases prirent leur envol. Au début, Eloïse eut la nausée; c'était pas forcément agréable, et puis y avait des turbulences sur ces canassons! Mais bon, elle n'eut pas trop de mal à s'adapter. Les deux pégases volaient côte à côte, aussi elle put demander au satyre en criant pour se faire entendre; « On va où en fait? C'est quoi cette colonie des.. sang mélangés? Sang-mêlés?! » « C'est sang-mêlés! C'est un endroit pour les gosses des dieux, genre Zeus, Hermès, tout ça, la mythologie grecque, tu connaîs?! » « EST-CE QUE TU TE FOUS DE MA GUEULE? »« Non je suis sérieux! Ta mère est une déesse vu que ton père est un mortel! Ton odeur de demi-dieux a attiré cette saleté de harpie rousse, elle voulait ta peau! »« Et y a beaucoup de monde dans cette colonie? »« Hoho, oui, beaucoup de monde! » Et sur ces mots, les pégases se mirent à piquer vers le sol. De là où elle était, Eloïse pu voir des sortes de bungalows, des champs, plein de bâtiments et même une forêt! Mais dans quel bordel est-ce qu'elle venait d'arriver?! Doucement, les pégases se posèrent au sol et la petite brune put enfin mettre un pied à terre après quelques secondes pour reprendre ses esprits. Son premier réflexe fut de passer les rênes au-dessus de la tête du pégase et de demander aux demi-dieux qui étaient autour d'eux l'endroit des écuries; un garçon blond la toisa et lui prit les reines des mains pour disparaître en direction des écuries avec l'équidé, ce qui agaça profondément la gamine de douze ans qu'elle était. Bon sang, parce qu'elle avait douze ans personne ne la prenait au sérieux? Nan, ils se foutaient d'elle là? Les sourcils froncés dangereusement, elle suivit du regard le garçon qui disparaissait au loin puis elle grinça des dents en serrant les poings. Elle prit quelques secondes pour se calmer; il ne lui avait rien dit, pas même 'je m'en occupe' non il s'était contenté de la toiser et de disparaître comme un voleur! Voilà, ça y est, elle n'aimait pas cet endroit. D'ailleurs elle était sensée faire quoi maintenants?! Se mettre dans un coin et attendre de mourir?! Une fille aux cheveux châtains et aux yeux vert sombre s'approcha d'elle avec un sourire chaleureux; « Salut! Moi c'est Elizabeth, je vais te faire visiter! »« Euh..salut...moi c'est Eloïse. » « D'accord Eloïse! Alors pour commencer on va t'installer dans le bungalow des Hermès, c'est là que vont loger les novueaux-demi-dieux qui n'ont pas encore été revendiqué (c'est-à-dire que leur parent divin n'a pas reconnu, t'inquiète tu comprendras quand ça t'arrivera) donc comme tu n'as pas beaucoup d'affaires, on te donnera quelques vêtements, les Aphrodites te trouveront bien quelques fringues! » « Euh..d'accord...je te suis! » « Bien, bien, et au cas où tu te poses la question je suis une fille d'Hermès donc on sera dans le même bungalow! » « Hermès..Hermès.. les messagers et les voleurs c'est ça? » Elles se mirent à papoter et Elizabeth fit faire le tour de la colonie à Eloïse. Cette-dernière, une fois la nuit tombée, fut impatiente de savoir qui était son parent divin, qui était sa mère. Elle comprenait maintenant pourquoi son père ne lui avait jamais parlé d'elle. Alors, une fois le feu de camp passé, elle fut extrêmement déçue de ne pas avoir été revendiquée. On la consola, en lui disant que la revendication pouvait arriver jusq'à deux semaines après l'arrivée à la colonie, alors elle attendit, elle espéra. Mais rien ne vint.Un an, et toujours pas de revendication. Eloïse avait fini par abandonner, elle allait passer toute sa vie dans ce foutu bungalow d'Hermès qui lui volaient ses fringues et la faisaient chier! Elle allait passer sa vie à attendre un signe de sa mère qui ne viendrait pas, d'ailleurs sa mère savait-elle même qu'elle existait?! Qu'elle attendait qu'elle daigne la revendiquer? Inconsciemment, elle se mit à haïr cette déesse, ces dieux qui faisaient attendre indéfiniment leurs enfants avant de les reconnaître comme leurs enfants, certains pensionnaires qui dormaient au bungalow des Hermès n'avaient pas été revendiqués alors qu'ils étaient là depuis au moins un an, tout comme elle, certains depuis plus longtemps encore! Les dieux étaient injustes. L'année de ses treize ans, un an après son arrivée, elle avait fini par se faire une place au sein de la colonie. Bon certes on l'ignorait un peu, et son caractère ne l'aidait pas à se sociabiliser, mais elle s'était faite une place à l'écurie avec les pégases où elle passait tout son temps quand elle ne s'entraînait pas. Elle finit ensuite par découvrir son pouvoir d'invisibilité un jour, où elle était aux écuries. Elle brossait un pégase, comme d'habitude, et il n'y avait personne hormis elle et les quelques pégases qui n'étaient pas de sortie. Elle n'entendit pas Elizabeth se faufiler derrière elle et l'agripper par les épaules pour l'effrayer; par contre elle n'hésita pas à lui balancer le bouchon (oui la brosse pour panser les cheveux) dans la tronche quand elle fit volte-face en poussant un cri. La demi-déesse se détendit en reconnaissant la fille d'Hermès; « MON DIEU tu m'as fait peur imbécile! » « Eloïse.. je crois qu'on vient de découvrir un de tes pouvoirs, ou ton pouvoir.. » « AH! OU SONT MES MAINS? MES FRINGUES? » « Du calme! De toute façon tu ne vas pas rester comme ça indéfiniment, calme-toi, concentre-toi! » Elle finirent par sortir des écuries, et quelques minutes plus tard Eloïse redevint visible, ainsi que ses vêtements. C'est d'ailleurs le soir de la découverte de son pouvoir qu'elle fut revendiquée. C'était le feu de camp, tout le monde papotait joyeusement et balançait ses offrandes aux dieux. Alors qu'elle allait donner un peu de son repas aux dieux, tous les regards se braquèrent sur elle et elle se recroquevilla. Un halo l'entourait, et au-dessus d'elle un symbole flottait, comme elle l'avait vu tant de fois chez les autres pensionnaires qui avaient été revendiqués avant elle bien qu'ils soient arrivés après. Des murmures lui parvinrent, et tous se turent quand le centaure Chiron prit la parole pour la présenter aux autres demi-dieux. Elle ne dit rien et serra les poings; un an, elle avait patienté une année entière pour connaître l'identité de sa mère. Puis tout le monde retourna à ses occupations, Elizabeth lui fit un petit signe encourageant auquel elle ne répondit pas. Elle marmonna haineusement dans sa barbe; « Hécate... Je te hais, je te déteste. » Et, elle versa une partie de ses pommes de terres frittes en pensant avec force qu'aucune miette de ce repas n'étaient pour Hécate, mais qu'elle l'offrait à tous les autres dieu. Et tiens, dans tes dents. Les dix années suivantes, Eloïse les passa toutes à la colonies, dans ce foutu bungalow Hermès qu'elle ne supportait pas. Bien sûr, il n'y avait aucun bungalow pour les enfants des divinités mineures, non, ils ne méritaient pas ça! Qu'est-ce que cela leur aurait coûté de faire construire un bungalow pour tous les enfants de dieu mineur assez grands pour accueillir en plus les non revendiqués, au lieu d'être entassés dans un bungalow remplis de gamins insupportables et trop farceurs pour la santé mentale des autres. Au fil des années, elle s'était mise à entretenir une rancœur non seulement envers les dieux (spécialement sa mère) mais aussi envers tous les autres demi-dieux du camp. Elle ne les supportait pas, ils lui tapaient sur le système. Personne ne faisait attention à elle, après tout elle n'était pas une fille d'un des Olympiens mais seulement une fille d'une déesse mineure. Et puis, pourquoi sa mère l'avait gardée? La tuer à la naissance aurait été plus rapide, et elle lui aurait épargnée la souffrance du monde mythologique! Elle haïssait Hécate, ô oui elle la haïssait pour l'avoir faite attendre un an avant de la revendiquer comme sa fille! Alors, quand en Juillet 2009 Johanna lui parla de rejoindre Cronos dans sa quête vengeresse, elle ne retourna même pas à la colonie pour récupérer ses affaires; elle avait tout ce à quoi elle tenait sur elle, et ironiquement le collier que sa mère lui avait offert en faisait partie. Elle n'avait pas hésité un seul instant à suivre Johanna, elle lui avait directement emboîté le pas, elle voulait quitter cette colonie insupportables où tout le monde respectait les dieux. Plus jamais elle ne voulait leur offrir une partie de son repas, plus jamais elle ne voudrait entendre quelqu'un leur lancer une prière. Tout ce qu'elle ferait, ce serait jurer en leur nom, pousser des jurons à en faire pâlir un groupe de garçons de cités. Plus rien ne la retenait à la colonie, elle n'avait aucun ami. Elizabeth? Elle était morte, elle avait été attrapée par des monstres un jour où elle était sortie de la colonie; elle n'était jamais revenue, Eloïse avait fini par faire son deuil au bout de quelques semaines qui lui avaient semblé être une éternité. Et, quand le soir même elle ne retourna pas à la colonie, personne dans le bungalow Hermès ne remarqua son absence. Elle fut surprise de retrouver autant de monde qu'elle connaissait chez les partisans. Elle n'était pas la seule à avoir la rancune tenace envers les entités immortelles. Elle n'hésite pas un seul instant quand elle jura allégeance à Cronos. Elle participa à la bataille de Manhattan, et quand Cronos perdit elle ne retourna pas à la colonie. De toute façon ils ne voudraient pas d'elle, et en plus elle ne voulait pour rien au monde retrouver tous ces imbéciles. Alors quand Gaïa se réveilla, elle rejoint de suite ses rangs, comme tous ceux qui avaient suivi Cronos. « Eloïse! Tu es vivante?! On croyait que tu étais morte, mais non tu es avec ces suppôts des enfers! J'aurais préféré que tu sois morte, traîtresse, espèce de garce déloyale! » « Ferme-la Danny, tes gémissements me donnent la gerbe. » Danny.. si vous savez qui c'est, c'était ça gars qui, le jour de son arrivé, l'avait toisée et s'en était allé avec le pégase sans même lui dire un mot! Oui bah c'était lui qu'elle venait d'embrocher de son épée alors qu'il se jetait sur elle en hurlant. Elle était généreuse, elle le tuait d'un coup; il ne ferait pas partie des prisonniers et n'aurait pas à endurer toutes les tortures prévues pour les survivants. Ce qu'il se passait? Mais les partisans envahissaient les camps romains et grecs voyons! Et quoi de mieux que de voir ses anciens camarades sortir à moitié endormis de leurs bungalows?! Ahah, c'était jouissif de voir qu'ils prenaient le dessus! D'un air méprisant, elle shoota dans le corps de Danny qui agonisait, et elle le laissa là sans même l'achever. Quoi? Il fallait bien qu'il souffre un petit peu quand même non mais. Qu'il n'aille pas croire qu'elle était généreuse avec lui et qu'elle lui faisait un cadeau en lui offrant une mort rapide, ahah, non, ça ne marchait pas comme ça avec la fille d'Hécate, il ne fallait pas rêver non plus hein. La combat dura longtemps, et Eloïse acheva beaucoup de ses anciens camarades sans aucun remord. Autrefois, elle avait été avec eux, maintenant elle était contre eux. Ces imbéciles qui pensaient que les dieux se souciaient d'eux, qui pensaient que les dieux les sauveraient; ahah, que faisaient les dieux actuellement?! Ils les regardaient se faire massacrer sans même lever le petit doigt! Eloïse souriait amèrement tandis qu'elle tranchait la gorge d'une de ses anciennes camarades, une fille d'Aphrodite si elle se souvenait bien. Ces idiots de pensionnaires de la colonie étaient si naïfs, si aveugles... et ils perdaient! D'ailleurs, quelques heures plus tard les partisans gagnaient au prix de pertes dans leurs rangs, et c'est avec un sourire victorieux qu'Eloïse rangea son arme et se tourna vers tous les demi-dieux qui étaient désormais leurs prisonniers. N'allez pas penser qu'elle était pour ce qui les attendait, la torture ce n'était pas vraiment ce qu'elle aimait le plus, mais ce n'était pas comme si elle allait y changer quelque chose par sa simple volonté, alors elle se contenta de leur adresser un petit regard compatissant; s'ils savaient ce qui les attendait. Mais hors de question de sa ramollir, elle reprit son masque froid aussitôt, et elle alla savourer leur victoire avec les autres partisans. Malgré le fait qu'Eloïse voulait rester forte et implacable, elle eut du mal à se faire aux cris de douleurs des prisonniers qu'il lui arrivait d'entendre, et elle était dégoûtée de voir comment ils étaient traités; mais c'était ça, la guerre, alors elle finit par s'endurcir jusqu'à ne plus rien ressentir quand un partisan giflait une adolescente un peu trop rebelle, elle n'éprouvait plus aucun remord à user de la violence sur ses anciens camarades. Qu'on lui lance au visage qu'elle était une traître? Elle n'en avait rien à faire et se jetait même pas à un regard aux prisonniers qui la fixaient d'un regard noir. Elle était une traîtresse, elle l'assumait, elle vivait très bien avec. Qu'on la juge lui importait peu, elle savait ce qu'elle valait, elle avait confiance en Gaïa et c'était tout ce qui comptait. Cependant, Eloïse se souviendra toujours de ce fameux banquet, celui qui avait marqué tous les prisonniers. Elle devait reconnaître que pour le coup, ils (enfin, Tyler) avait été particulièrement cruel. De la viande humaine. Il leur avait fait manger de la viande humaine.. leurs camarades.. c'était pour ça qu'il avait interdit aux partisans de manger? C'était intelligent, il leur avait fait croire qu'ils se souciaient un minimum de leur bien-être et puis BOUM quelques minutes plus tard il les brisait. Impressionnant, même si c'était cruel et qu'elle n'approuvait pas du tout le cannibalisme; voir le visage des prisonniers fit ressentir à Eloïse une jubilation malsaine dont elle eut honte un instant avant de se souvenir qu'en fait elle n'en avait rien à foutre. Et puis, quand Johanna et Tyler se mirent à tirer dans le tas.. la panique que cela créa amusa profondément la fille d'Hécate. Sérieusement, pour quelques malheureuses balles alors qu'ils avaient enduré tellement pire? Quand on leur ordonna de reconduire les prisonniers grecs à la colonie, Eloïse avait attrapé avec force une gamine brune par l'épaule (quinze ou seize ans) et un garçon qui avait l'air un peu plus jeune, et sans leur lancer un regard, elle les avant emmené de force avec elle à la colonie, enfin ce n'était pas comme si ils allaient protester. De la viande humaine... rien que d'y penser, elle avait envie de vomir. Pour ne pas perdre la face devant les prisonniers elle serra les dents et releva la tête tandis qu'elle les poussait sèchement pour les faire avancer. Mais bien sûr, tout ce bordel ne dura pas éternellement. Espérer des prisonniers qu'ils restent bien sagement à attendre leur torture du jour sans même se défendre, ce n'était pas possible. Alors ce qui devait arriver arriva; les résistants grecs et romains, ainsi que les prisonniers, lancèrent une offensive. Eloïse n'avait pas été surprise, elle s'y attendait, elle se doutait que cela arriverait. Alors, armée de son épée et de son fouet, elle était partie au front qui lui avait été assigné, et avait combattu. Elle avait tué, blessé gravement, assommé, dégagé plusieurs grecs, mais bien rapidement elle avait été mise hors de combat, à sa plus grande déception. Elle qui voulait combattre, elle était bien dans la mouise pour le coup! La fille d'Hécate était tellement confiante que quand ils perdirent la bataille, et n'y crut pas de suite. Mais elle avait eu un sourire malsain quand elle apprit que les bungalows avaient été explosés.. qu'ils prennent donc ça dans les dents, avec un tel cadeau ils se souviendraient bien assez longtemps d'eux, ces imbéciles.
pouvoirs Invisibilité. Tout le monde connaît ce pouvoir, et en quoi il consiste. Quand Eloïse utilise ce pouvoir, elle peut se rendre complètement invisible, ainsi que ses vêtements. Pratique pour un marche-ombre, n'est-ce pas? Cependant, ce pouvoir ne la rend pas intangible, si elle bouscule quelqu'un en étant invisible la personne le sentira! Tout comme elle peut tout à redevenir 'visible' si on lui renverse quelque chose dessus comme de la farine (la bonne vieille méthode), de la boue, de la poussière... même si on lui renverse de l'eau dessus, un bref instant on poura voir ses formes se dessiner à cause du liquide inondant son corps! Tout comme elle ne devient pas intangible, Eloïse ne devient pas inodore non plus. Les animaux peuvent la sentir, et si elle s'approche trop près de quelqu'un qui a un odorat assez sous sa forme invisible, cette personne ressentira sa présence. Aucun pouvoir n'est parfait vous savez. Enfin, pour l'instant, son pouvoir est mal maîtrisé alors il lui arrive de devenir soudainement invisible sous le coup d'une émotion forte (haine, surprise, peur, excitation.)
rp test La fille d'Hécate se tenait à côté du buffet, le regard sombre. Pourquoi est-ce que les prisonniers étaient conviés de la sorte à manger et à se remplir la panse? Elle ne comprenait pas la façon d'agir de ce fils de Pluton. A vrai dire, elle ne voulait pas comprendre sa façon d'agir tout simplement. Eloïse se tenait droite comme un I et dardait son regard bleu glacé sur les quelques prisonniers qui s'avançaient en premier vers le buffet. Pourquoi interdire aux partisans de manger? Ce n'était pas qu'elle avait faim, mais elle se posait cette question. Pourquoi vouloir nourrir convenablement leurs prisonniers? Cela ne servirait à rien, c'était inutile. Qu'est-ce que tout cela cachait? Et puis merde, elle s'en foutait. Ce n'était pas comme si la santé de ces prisonniers lui tenait à coeur; elle n'en avait cure, et le vivait bien. Regardez-les manger avec méfiance, comme des bêtes sauvages traqués. Ils étaient amaigris, faibles, démoralisés, ils commençaient à perdre espoir; c'était une bonne chose, cela voudrait dire qu'ils finiraient bien par avoir une emprise totale sur eux. Peut-être parviendraient-ils même à leur faire ouvrir les yeux sur la véritable nature des dieux? Eloïse eut une grimace dédaigneuse, elle se foutait de ce que cachait toute cette mascarade, tant qu'ils parvenaient à prendre leur revanche, à renverser les dieux. Les bras croisés autour de sa poitrine, elle ne pipa mot durant toute la soirée, pas même pour discuter avec le partisan à côté d'elle qui avait l'air aussi peu enclin à la discussion qu'elle ne l'était. La partisane fronça les sourcils quand elle vit des petits groupes commencer à se former; des amis, des frères, des soeurs, ils se retrouvaient tous. Insensible à ces retrouvailles qui en auraient émus plus d'un, elle se contenta d'esquisser une grimace méprisante et de détourner le regard.. Qu'ils s'étouffent avec la viande, ça leur ferait des vacances. Silencieuse et sombre comme à son habitude, Eloïse suivit du regard quelques prisonniers qui avançaient d'un point à un autre; froide, implacable, elle attendait la suite des évènements le menton fièrement relevée. Les grecs avaient été amenés à la Nouvelle-Rome, et même si certains partisans craignaient une révolte Eloïse se dit que ceux qui redoutaient une rébellion étaient vraiment trop méfiants; affaiblis comme étaient les prisonniers, ils ne risquaient pas de se rebeller contre eux. Pas dans cet état de faiblesse. Un petit sourire satisfait s'étira sur ses lèvres, mais bien assez vite elle revêtit à nouveau son masque d'indifférence qui lui était si familier. Elle avait bien vite apprit qu'il n'y avaient pas de place pour des émotions telles que la pitié et la compassion, pas en temps de guerre, pas pour des ennemis. Mais bien sûr, tout ne pouvait pas rester aussi calme pendant bien longtemps. Il fallait bien que les réelles intentions de cette soudaine attention à l'égard des prisonniers soie révélée; et, honnêtement, Eloïse ne fut pas déçue. Mais elle dut reconnaître que c'était tout particulièrement cruel et horrible, au point que pendant un instant elle s'autorisa à ressentir de la peine pour les prisonniers; mais pas pendant bien longtemps, bien sûr. C'était horrible, c'était cruel, c'était injuste, c'était violent, c'était vicieux, c'était terrible, c'était sadique, c'était écœurant. C'était la guerre, une victoire de plus des partisans contre les prisonniers; et ça, ce n'était pas négligeable. Bien sûr, Eloïse se doutait qu'ils n'oublieraient jamais ça, et que ça renforcerait leur haine et leur désir de vengeance à leur égard. Mais, honnêtement, au point où ils en étaient est-ce qu'ils en avaient quelque chose à foutre? Non, bien sûr que non. Cette annonce eut l'effet d'une douche froide sur les prisonniers qui, jusque là, se tenaient tranquille. Un vague sourire se dessina sur les lèvres de la brune quand elle vit un grand nombre d'entre eux s'éloigner pour aller vomir. Mais un autre groupe se réunit à une table, et continua de manger. Une manière de leur prouver qu'eux, partisans, n'auraient jamais le contrôle sur leurs actes? C'était si stupides, ils ne faisaient que se remplir encore plus l'estomac de la chaire de leurs anciens compagnons. Beûrk. Si Eloïse n'avait pas haït les prisonniers de tout son être, elle aurait certainement ressentit de la pitié et de la peine à leur égard, mais là, elle ne ressentait rien. Seulement de la satisfaction et une profonde sensation de victoire, et d'une pointe d'amusement. Mais ce n'était pas fini, pas encore. Ils venaient tout juste de commencer à s'amuser, ils n'allaient pas s'arrêter là! Un coup de feu retentit, puis un deuxième. La jeune femme sursauta et tourna la tête vers la provenance du bruit; elle ne fut pas étonner de voir Tyler tendre un fusil à pompe à Johanna. Pourquoi est-ce qu'elle n'était pas surprise? Avec ce duo infernal il fallait toujours s'attendre à tout... Johanna tira à son tour. Deux fois. Sur deux prisonnière différentes. Au total, quatre personnes avaient été touchées. Une romaine, fille de mars, et une grecque, Lena, fille d'Arès. Eloïse connaissait cette brune grecque, bien que cette dernière n'eut jamais eu vent de son existence, et elle fut satisfaite de la voir mordre la poussière. Il y eut aussi un romain fils de Neptune, et un romain fils d'elle ne savait quelle divinité mineure. Trois romains, une grecque. Les prisonniers s'affolèrent, ils appelèrent ceux qui parmi eux étaient susceptibles de soigneur leurs blessures rapidement, mais tout dérapa au plus grand amusement de la fille d'Hécate qui sourit devant le macabre spectacle qui se tenait face à elle. Un lance-flamme, Jensen utilisait un lance-flamme pour brûler tous ceux qui n'auraient pas la bonne idée de se plaquer au sol. Des cris résonnèrent, et Eloïse grimaça. Qu'ils arrêtent de gémir et qu'ils se défendent au lieu de geindre tels des veaux apeurés à qui on aurait arrachés leur mère. Ils étaient tapis derrière des tables tels des animaux apeurés, c'était exaltant de les voir réduit à se cacher de la sorte, et c'était hilarant de les voir hurler et courir partout pour quelques pauvres balles de plomb. Amusant, ils étaient amusants ça elle devait le leur accorder. C'était bien une des seules choses à laquelle ils étaient utiles; la faire rire. Mais bien sûr, il fallut que l'on arrête Jensen; Victor s'en chargea, mettant ainsi fin à tout cet amusement et cette agitation. Les partisans reçurent comme ordre de ramener les prisonniers à leur geôle, et la fille d'Hécate ne se fit pas prier. La sombre brune décroisa les bras et avança d'un pas décidé vers un duo d'adolescents d'une quinzaine d'années environs. Ils résistèrent, ils ne voulurent pas la suivre; alors elle dut sévir. Elle en assomma un avec le plat de son épée; elle le prit sur son épaule tandis qu'avec sa main droite elle utilisait son lassos pour enrouler l'autre gamin dedans, le tirant derrière elle tel un chien réticent. Quoi? Ils auraient été mieux traités s'ils l'avaient suivie sans faire d'histoire. Sans rien dire, elle les conduisit jusqu'à la grange où dormaient les prisonniers grecs, à la colonie. Elle détacha le premier gamin et lui lâchait brutalement celui qu'elle portait sur l'épaule dans les bras; ils s'écroulèrent tous les deux sur la paille sale, et elle murmura d'une voix mielleuse; « Faites de beaux rêves. »
⊱ PRÉNOM : Elise ⊱ PSEUDO : Brumy ⊱ AGE : 16 ⊱ CÉLÉBRITÉ : Tom Felton ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : écrire ici ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il pue ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? je sais plus ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nope! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : everyday and every night WE'LL BE TOGETHEER. ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? inventeeeey. ⊱ DERNIER MOT : faim.
Profil:
née dans le Minnesota + a grandi dans un ranch entourée d'animaux (chevaux, chiens, chats, vaches etc..) + son père voit à travers la brume + a appris à monter à cheval comme un cow boy + son père était un canadien venu habiter aux USA + cela fait donc d'Eloïse une américaine d'origine canadienne au premier degré + pendant la prise des camps elle était surtout au camp Jupiter + elle n'était pas forcément pour la maltraitance envers les prisonniers + son pouvoir est l'invisibilité + c'est une marche-ombre, et une guerrière + manipulatrice, silencieuse, secrète, sombre, froide, hautaine, indomptable, implacable, acerbe, autoritaire + intelligente, protectrice, courageuse, réaliste, tenace, lucide, confiante, attentive, digne, patiente + étant une fille d'Hécate, elle a la capacité de diminuer ou augmenter la brume magique
« Darkness cover me, deny everything, slowly walk away to breathe again on my own. »
« Carry me away I need your strength to get me through this. Dare to believe over one last time then I'll let the darkness cover me. »
est chez les partisans depuis 2009 + recrutée par Johanna + membre de la première brigade + hait les dieux + en veut particulièrement à sa mère + considère les pro-olympiens comme des imbéciles à croire en leurs dieux qui se fichent d'eux complètement selon elle + ne croit pas en les dieux + n'a aucune foi en eux + la seule divinité en laquelle elle croit un tant soit est Gaïa, même si elle se méfie d'elle et n'approuve pas toujours la façon de faire de la Terre Mère + elle possède un chien des enfers nommé Kyro + le 17 février 2015, elle a participé à la capture d'Annabeth + ces derniers temps, son masque de froideur se craquèle de plus en plus; elle sourit plus facilement, commence à s'amuser un peu plus
+ porte toujours un collier avec des grigris dessus (dent d'alligator, crochet de mygale, croc de serpent, griffe de chat sauvage, plume de toucan, capsule de cannette etc.)
⊱ AGE : 21 physiquement, plus de deux millénaires réellement. ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : 450 av. J-C, lieu inconnu ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : inconnue, trouvée aux alentours d'Athènes bébé, se considère comme grecque ⊱ STATUT SOCIAL : célibataire ⊱ ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle ⊱ GROUPE : créatures mythologiques (démone du tartare)
⊱ ÉLÉMENT : air ⊱ PARENT DIVIN : Séléné, déesse de la pleine lune ⊱ POUVOIRS : Mimétisme BlackMist , Manipulation élémentaire (plantes) , Aura des ténèbres Illusion démoniaque, Amélioration des capacités physiques , Altération de l'apparence (crocs). ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : une épée double lame en bronze céleste qui se transforme en collier avec un pendentif en forme de lune + un arc et un carquois qui se transforment en broche + une écaille de piranha accrochée à son collier de grigris qui lui permet de communiquer avec les animaux ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : depuis le début (pro-gaïa)
ve siècle avant jc. -trouvée bébé par un marchand d'esclaves qui l'élève jusqu'à ses six ans puis la vend cher en tant qu'esclave (à cause de sa peau très pâle et de ses cheveux très blonds qui semblent blancs) -elle est achetée par un père d'une famille de citoyens haute placée dans Athènes -elle est bien nourrie, bien logée, on lui apprend même à lire écrire et compter -elle fait toutes les tâches ménagères, seule esclave de la famille -famille soutient avidement les idéologies de Périclès -admire Périclès -blabla sur son époque -découvre sa nature de demi-déesse (le maître de sa famille est un fils d'X ayant eut une vision d'elle et qui a décidé de la prendre sous son aile) - il lui apprend l'art du combat, et du soin (il l'aide à contrôler son pouvoir de soin par les rayons de lune) - elle sauve le fils de ses maîtres d'un monstre et pour la remercier il l'affranchit et lui propose de rester chez eux, pour continuer à veiller sur elle (après qu'elle ait sauvé l'enfant, sa mère lui envoie un signe en signe de revendication: collier-épée avec le pendentif en pleine lune pour la récompenser de son courage) - -431: escouade de thébains entre dans athènes - meurt pendant la période archidamique (-429) en accouchant
enfers/réincarnation - perdue, ne sait pas où se trouve son maître, a peur des enfers - erre pendant 5 siècles, seule - des démons la trouvent et lui expliquent son nouvel état - une démone fille d'Hélios la prend sous son aile et la brieffe rapidement - Aristide reste d'abord neutre, ne voulant ni se joindre à Daimon, ni à Alexandros (elle reste donc neutre)
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(je ferais une ellipse parce que ça va être chiant sinon) - traverse la planète au fil des époques, apprend de nombreuses langues (portugais, anglais, français) - apprend que sa mère Séléné a tout simplement disparu comme si elle n'avait jamais existé - va vivre au Brésil en 1965, après avoir passé vingt ans au Portugal - elle rencontre un homme là-bas qui va rapidement devenir son mari, avec lequel elle aura un enfant qui sera malheureusement mort-né (détruite par cette seconde perte d'un enfant) - en 1971, elle est avec une équipe d'explorateurs constituée de trois autres personnes (dont son mari de l'époque). ils disparaissent tous mystérieusement pendant la nuit. elle découvre l'existence de la tribu des Zo'é. - ces derniers ne la laissent pas repartir pensant qu'elle est un esprit de la lune (à cause de sa peau pâle et de ses cheveux très clairs) et pensent qu'elle a été envoyée comme un bénédiction de leurs ancêtres. ils la surnomment Sélène Yü (Yü étant une appellation donnée aux sages de la tribu) - elle pourrait s'enfuir très rapidement grâce à ses pouvoirs, mais elle se prend d'affection pour ce peuple et accepte d'y rester - ils ne posent aucune question sur ses disparitions pendant plusieurs jours (=quand elle va se nourrir aux Enfers) pensant que pendant ces jours elle va discuter avec la lune - elle passe plusieurs années avec eux, apprend l'art de la chasse et du tir à l'arc, avant de partir s'exiler pour de bon seule dans la forêt, commençant à entendre des voix partout autour d'elle qui deviennent insupportables (fait ses adieux aux Zo'é) - découvre que son pouvoir de phytokinésie a évolué de sorte à ce qu'elle comprenne également les plantes + retrouve son amie fille d'Hélios pendant un de ses voyages aux Enfers qui lui offre une écaille de piranha lui permettant de communiquer avec les animaux - n'était pas au courant de l'arrivée de Cronos, mais quand on lui parle de Gaïa pendant un de ses voyages aux Enfers elle décide de se joindre à elle (et prête allégeance à Daimon, après des années de neutralité) en pensant que Gaïa pourrait faire revenir sa mère - n'a pas aimé que les camps soient occupés par les partisans, de même qu'elle n'a pas aimé la façon dont on traitait les prisonniers - n'a jamais mis les pieds dans les camps, se contentait de passer dans les villes (surtout NY) ou restait dans sa serre dans le bunker / dans son appartement où elle a tout plein de bestioles exotiques (tarentules, serpents, iguanes, caméléons) - se découvre une passion pour collectionner plein de trucs inutiles (capsule de bouteilles/cannettes, tickets de caisse, etc.) - intrigues - sait se servir des technologies nouvelles, on lui a appris dès son arrivée dans les rangs de Gaïa
ses pouvoirs manipulation élémentaire (phytokinésie). guérison par les plantes (plantes absorbent blessures) + faire pousser n'importe quelle plante (pas besoin de graines) + langage des plantes (c'est pour ça qu'on a l'impression qu'elle parle toute seule des fois, ou qu'elle a toujours l'air aux aguets). mimétisme blackmist. se transformer en brume noire (à la mangemort sisi) aura des ténèbres. lui permet d’inhaler les attaques 'lumineuses' (ironique au vu de sa manipulation élémentaire) et dégage également sentiments de peur&désespoir. illusion démoniaque torturer mentalement quelqu'un avec pensées du passé/présent/futur + divers degrés (douce>intolérance>douleur physique) + amélioration des capacités physiques. force, rapidité, agilité, vision nocturne.) altération de l'apparence (crocs, parce que c'est cool).
Le rp test Obligatoire pour tous les dieux. (Minimum 300 mots) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue.
⊱ PRÉNOM : elise (sans accent PUTAIN EZUCNZEHYDBEZ)⊱ PSEUDO : brumy⊱ AGE : 15 ans (j'ai faili écrire 14 je crains)⊱ CÉLÉBRITÉ : lily rabe ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : aquae sextiae ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? il est moche, et il pue, c'est bien pour ça que j'ai cinq comptes ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? oulah, je sais plus ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? nop, merci! ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : tous les jours huhu.⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? écrire ici ⊱ DERNIER MOT : coucou.